L’émétophobie ou l’angoisse de vomir fait partie des phobies spécifiques les plus courantes en France. Les personnes qui en souffrent ont peur de vomir ou d’avoir des nausées.
De ce fait, elles évitent certaines situations (manger au restaurant ou chez des amis, rester dans la foule) et finissent par avoir peur de sortir. De même, elles risquent d’adopter un comportement alimentaire à risque.
En effet, la peur de vomir va les amener à éviter de consommer certains aliments et de manipuler la nourriture. Elles ont même peur de faire la cuisine. Sur le long terme, cette phobie peut avoir de graves conséquences sur la santé, l’existence sociale et le quotidien de la personne souffrante.
L’hypnose peut soulager l’angoisse de vomir (émétophobie) en agissant directement sur les causes et les symptômes. En état modifié de conscience, le consultant sera plus réceptif aux suggestions de l’hypnothérapeute, qui lui apprendra à se débarrasser de ses peurs.
L’hypnose a fait ses preuves contre diverses phobies. De même, avec l’angoisse de vomir, il est possible d’obtenir de bons résultats. Même au bout d’une seule séance, la personne se sent déjà mieux et reprend petit à petit une vie normale.
L’efficacité de l’hypnose contre l’angoisse de vomir (émétophobie) tient au fait que l’hypnotiseur vise à agir sur la cause même de la peur, si celle-ci est identifiée. Il va également manipuler le symptôme pour le réduire jusqu’à le faire disparaitre.
Ainsi, contrairement aux thérapies usuelles qui ont pour objectif de créer un état contraire au symptôme (ex : faire baisser une température qui monte) et restent ponctuelles, l’hypnose agit à la racine du mal pour l’éradiquer définitivement.
Longtemps après la dernière séance, les résultats persistent et la personne n’a plus besoin de refaire des séances supplémentaires.
Lors d’une séance d’hypnose, le spécialiste n’utilise aucun médicament. Il est même fortement conseillé d’arrêter la prise de certains remèdes une journée avant la séance afin que le consultant se trouve dans un excellent état de conscience. Ainsi, vous ne risquez aucun effet secondaire, contrairement aux médicaments.
Par ailleurs, les résultats sont durables, souvent définitifs après une à trois séances. Vous ne risquez pas de refaire une crise six mois après. Même en présence d’éléments déclencheurs (à la vue d’un vomi ou d’un aliment spécifique, par exemple), vous réussissez à maitriser votre angoisse de vomir (émétophobie) grâce à l’hypnose.
Personnellement, je mélange l’hypnose et l’énergétique pour obtenir des résultats plus intéressants. J’ai réussi à débarrasser beaucoup de consultants de leurs phobies en une séance seulement. Toutefois, je ne veux en aucun cas faire croire que les résultats sont systématiques.
La Phobie de vomir en détails :
Le fait de rendre n’est plaisant pour personne, mais l’émétophobie est une véritable angoisse faisant souffrir les personnes qui en sont atteintes au même titre que l’agoraphobie ou l’arachnophobie. En effet les personnes victimes d’émétophobie éprouvent un dégout profond, une angoisse irrépressible face aux vomissures et à l’action de vomir. Cette phobie dite “spécifique”, au même titre que l’aquaphobie par exemple, affecte profondément leur vie quotidienne. L’émétophobie se définie par la peur morbide de vomir. Ce trouble peu connu touche pourtant de nombreuses personnes, particulièrement les adolescents et les adultes. Cette maladie est plus présente chez les femmes que chez les hommes.
On parle de pathologie lorsque la phobie incommode les patients au point d’altérer leur qualité de vie. Il est en général assez long de “détecter” et de traiter les phobies chez les personnes qui en souffrent car celles-ci mettent en place des stratégies pour éviter d’être face à leur peur incontrôlable. La mise en présence des personnes atteintes d’émétophobie avec “l’objet” qui stimule leur phobie provoque chez elles une véritable attaque de panique irréprimable. Par ailleurs ces phobies déclenchées pas un stimulis extérieur sont souvent tournées en ridicule par l’entourage ce qui accentue la détresse psychologique des personnes qui en sont atteintes. Les conséquences sur leur vie de tous les jours sont invalidantes pour les personnes touchées par cette peur ; pourtant elles ont bien conscience du caractère irrationnel de leur phobie.
Certaines femmes éprouvent même une grande appréhension au fait de tomber enceinte (liée aux nausées) ou de devenir maman (en raison de la confrontation aux régurgits des bébés).
Enfin l’émétophobie est régulièrement confondue avec l’anoréxie car la peur de vomir est parfois telle que les personnes atteintes préfèrent ne pas manger pour ne pas être confrontées au risque de rendre !
Répercussions de l’émétophobie sur la vie des patients :
Bien que les personnes atteintes par l’émotophobie aient conscience du caractère excessif de leur peur cela ne les aide pas à réprimer leur phobie. Les conséquences de cette maladie se portent essentiellement au niveau de tout ce qui touche à l’alimentation et par extension tout ce qui pourrait provoquer l’envie de rendre, par exemple : les transports, les sports de combat, les attroupements, les soirées arosées, la nourriture à “risque” (fruits de mer). Cela peut aller jusqu’à éprouver de la crainte à la vue d’une personne lisant en voiture à leur côté… On comprend donc combien la socialisation de ces personnes est compliquée et l’impact que peut avoir une telle pathologie sur leur vie quotidienne. La personne malade, en effet, vit dans une peur perpétuelle d’une nouvelle crise qu’elle subit et ne parvient pas à gérer seule. Les personnes souffrant d’émétophobie doivent être accompagnées et soutenues pour parvenir à vaincre cette phobie afin de “mieux” vivre avec et d’apprendre à gérer leur peur. Malheureusement, en général, l’entourage manque de compréhension et amplifie la situation en niant le problème.
Les malades se retirent peu à peu du monde social, ils préfèrent ne pas sortir afin d’éviter d’avoir à être mis face à leur angoisse. Ainsi ils croient se protéger mais tombent en réalité dans un cercle vicieux infini. Quand elle en arrive à ce point, la personne atteinte d’émétophobie vit une situation aux répercutions profondément invalidantes dans sa vie quotidienne.
Les émétophobes, pour soulager leurs angoisses, peuvent avoir recours à diverses méthodes de relaxation, des pratiques de respiration pouvant induire le calme et des auto-massages. Pour aider les patients à diminuer leurs crises phobiques on leur propose aussi des pratiques telles que des phrases à répéter mentalement, des gestes ou même des prières.
A l’origine de ce trouble il peut y avoir un traumastime profond vécu dans l’enfance comme par exemple un viol ou des abus sexuels mais parfois un évènement aux apparences anodines peut aussi être responsable de cette maladie. L’anxiété liée à cet évènement s’implante alors dans le fait de vomir.
Il est très important de souligner que l’on peut guérir de l’émétophobie. Malheureusement très peu de personnes atteintes par cette maladie décident de consulter car elles éprouvent une certaine honte à exprimer leurs symptômes à leur médecin. Pourtant, à Paris entre autres, on trouve des solutions pouvant diminuer énormément les désagréments liés à cette pathologie, notamment par le biais de l’hypnose.
Les personnes émétophobes sont des personnes éprouvant de l’angoisse régulièrement. Cette émotion peut durer seulement quelques minutes ou perdurer plusieurs jours. L’émétophobie se manifeste par des crises d’angoisse pouvant aller jusqu’à des crises de panique. Elles ne sont pas les mêmes pour tous les patients.
Pour les émétophobes, faire une crise chez eux est “gérable” beaucoup plus facilement qu’à l’extérieur. En effet dans son cocon familial l’émétophobe est plus rassuré, se sent plus en confiance que dans la rue où il y a tant d’imprévisible… Par ailleurs à l’extérieur l’émétophobe se sent humilié s’il fait une crise aux vues de tous, il devient alors parfois “paranoïaque” et souvent anxieux.
Les personnes atteintes d’émétophobie ont souvent recours à un objet contraphobique (doudou, porte clés, gomme à mâcher, mouchoirs…) qui agissent comme “anti-stress”. Ils ont toujours sur eux leurs médicaments contre la nausée ou des anti-vomitifs, parfois même des anxyolitiques, des bonbons ou des boissons agissant sur les symptômes de la nausée (menthe, gingembre, cola…). Ils favorisent également certains aliments et sont très attentifs à ce qu’ils mangent en choisissent leurs aliments avec beaucoup d’exigence. Les émétophobes éprouvent donc énormément de difficultés voire n’envisagent jamais de manger au restaurant ou même chez des amis. Leur “régime” alimentaire est en général pauvre en graisse, léger, frugal. Parmi les complications graves de l’émétophobie les patients peuvent se laisser aller à l’anorexie. Ainsi le malade pour répondre à sa peur irrépressible de vomir se prive de nourriture n’ayant ainsi rien à rendre. Sur le plan psychique l’émétophobie peut aussi rendre le patient spasmophile, agoraphobe, hypocondrïaque, provoquer des TOCS, rendre paranoïaque…
Prise en charge médicale de l’émétophobie :
En général on combine des antidépresseurs à haute dose avec et des approches thérapeutiques comportementales.
L’émétophobe fait appel régulièrement à la Thérapie Comportementale Cognitive qui travaille sur le sympôme. Une autre méthode efficace est le recours à l’Hypnose. Il y a des hypnothérapeutes qualifiés pour soulager les patients dans le domaine des phobies, à Paris notamment. En effet, l’hypnose cible les causes étant à l’origine de l’appartition de l’émétophobie mais agit également sur les symptômes.
Enfin les émétophobes font parfois appel à la psychanalyse pour trouver le sens et la raison de la présence des symptômes avant de pouvoir les supprimer.
Pour conclure, en comprenant les fonctionnements et les spécificités de l’émétophobie on constate combien cette maladie est lourde de conséquences pour la vie quotidienne des personnes atteintes. L’hypnothérapeute, comme par exemple Pascal Brouard qui propose des séances à Paris, apporte une solution « rapide » et peu contraignante pour les personnes émétophobes qui sont souvent découragées face à leur pathologie.