La maladie de Crohn se caractérise par des troubles du système digestif et dont les symptômes peuvent être sévères : douleurs et crampes abdominales, fatigue, diarrhée fréquente… L’hypnose propose une approche différenciée aidant à soulager les douleurs liées à la maladie du Crohn et celles des autres maladies inflammatoires de l’intestin.
Maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI), la maladie de Crohn affecte principalement l’appareil digestif. Cette pathologie doit son nom au Dr Burril B. Crohn qui a décrit pour la première fois en 1932 les symptômes de la maladie.
La maladie de Crohn apparait presque souvent quand il y a inflammation de la paroi du tube digestif. Si elle n’est pas traitée, cette inflammation peut provoquer un épaississement voire des plaies au niveau du colon ou dans l’iléon. D’après les scientifiques, plusieurs facteurs expliqueraient l’inflammation du tube digestif.
Il y a d’abord les facteurs génétiques – certaines catégories de personnes sont plus à risque que d’autres – et immunologiques. Dans ce dernier cas, l’inflammation est liée à une mauvaise réaction immunitaire contre les bactéries présentes dans l’intestin.
Par ailleurs, la maladie de Crohn peut être la conséquence de l’exposition à certains antibiotiques, d’une mauvaise hygiène de vie ou à des facteurs environnementaux.
Avant qu’elle ne soit distinguée, la maladie de Crohn a longtemps été confondue avec la colite ulcéreuse, laquelle touche uniquement un segment du tube digestif. Chez les sujets atteints, la maladie de Crohn est souvent précédée de poussées inflammatoires douloureuses, diarrhée fréquente, perte d’appétit ou encore de la fatigue. Nausées et vomissements, fièvre et douleurs aux articulations sont aussi des symptômes de cette pathologie.
Une prise en charge à temps permet de résorber les effets indésirables et récurrents de cette maladie, qui touche une personne sur mille en France. Toutefois, des complications peuvent survenir si elle n’est pas traitée : fistules, dénutrition, sténose intestinale, troubles cognitifs, etc.
Jusqu’à aujourd’hui, aucun traitement curatif n’existe pour soigner la maladie de Crohn. Les traitements médicaux visent surtout à contrôler et à atténuer l’inflammation, ce qui a pour effet de soulager la douleur et les autres symptômes. À ce propos, l’hypnose est une alternative thérapeutique de plus en plus utilisée pour apaiser la douleur.
D’emblée, il est important de souligner que l’hypnose ne guérit pas la maladie de Crohn ni aucune autre pathologie d’ailleurs. Il s’agit plutôt d’une piste thérapeutique aidant à apaiser, à atténuer les manifestations douloureuses, mais aussi à améliorer le quotidien de la personne souffrante.
Le recours à l’hypnose va permettre dans un premier temps de diminuer l’état de stress psychologique induit par la pathologie tout en contribuant au processus d’auto-guérison de l’individu souffrant. La méthode a pour singularité de ne pas recourir à un traitement médical, quoiqu’elle puisse être utilisée en complément de celui-ci.
L’approche par l’hypnose vise à modifier l’état de conscience de la personne afin d’accéder aux ressources de son inconscient pour provoquer le changement souhaité. En matière de gestion de la douleur, plusieurs études ont montré que l’hypnose avait un effet de réduction de la douleur avéré. Elle permet, entre autres, de limiter l’usage d’antidouleurs ou d’antalgiques après une chirurgie.
L’hypnose eriksonnienne, qui met l’accent sur la participation active de la personne, se caractérise par des thérapies brèves individuelles. Avec cette approche, l’hypnothérapeute utilise des métaphores pour guider l’inconscient du sujet et l’amener à trouver par ses propres moyens les solutions à ses problèmes.
Dans le cas de la maladie de Crohn, la thérapie par hypnose aide à changer la relation avec la maladie afin d’éliminer progressivement ses manifestations douloureuses.
Hypnothérapeute à Paris et à Angers, Pascal Brouard propose des séances d’hypnose individualisées pour les personnes souffrant de la maladie de Crohn.
Vous accompagnez dans le processus d’auto guérison de la maladie de Crohn, tel est l’objectif de ces séances d’hypnothérapie et d’énergétique.
En hypnose, différentes méthodes sont utilisées pour aider à modifier la perception des choses et à implanter le changement souhaité.
Pour ma part, j’ai développé une technique personnelle d’hypnose conversationnelle mélangée à l’énergétique. Je ne veux en aucune façon croire que cette méthode est 100 % efficace. J’affirme seulement que c’est avec elle que j’obtiens les meilleurs résultats.
Pendant les séances, on utilise les termes de la personne. Il ne s’agit en aucun cas d’un diagnostic, mais simplement d’un moyen de modifier sa perception. De fait, je ne prescris aucun médicament et je n’intervient pas sur les prises de médicaments. Je vous demande de suivre les indications de votre médecin. Le but des séances d’hypnose est de vous guider dans le processus d’auto guérison : vous êtes pleinement acteur de votre thérapie.
Dès la première séance pour les cas de la maladie de Crohn, les effets positifs doivent se ressentir et uniquement dans ce cas précis, je fais d’autres séances d’hypnose énergétique. Nous travaillons sur la meilleure façon d’aborder les symptômes de la maladie afin de mieux les canaliser et si on constate une amélioration, nous continuons. La maladie de Crohn s’accompagne de symptômes douloureux et désagréables qui peuvent mettre à mal votre bien-être physique et psychologique.
Grâce à mes séances, vous serez capable de puiser les armes et les solutions dans votre inconscient pour combattre graduellement ces manifestations. Si la première séance d’hypnose énergétique vous soulage, tous les voyants sont au vert pour les 6 séances qui restent (voir vidéo).
Vous continuez à souffrir des douleurs liées à la maladie de Crohn, malgré la prise de médicaments ? Je vous propose une thérapie alternative qui a fait ses preuves : l’hypnose.
Je vous reçois dans mon cabinet à Paris pour des séances individualisées. La maladie de Crohn peut survenir à tous les étages de la vie, mais est particulièrement fréquente chez les 15-18 ans. Ma méthode est adaptée à toutes les tranches d’âge et ne nécessite aucune préparation. Une seule condition : être ouvert au changement.
Outre la maladie de Crohn, je propose aussi des thérapies brèves d’hypnose pour diverses problématiques : perdre du poids, douleurs inexpliquées, insomnie, phobie, gestion du stress, préparation aux examens, spasmes, choc post-traumatique…. Je n’utilise la transe hypnotique profonde classique que pour l’arrêt du tabac. Contactez-moi.
La maladie de Crohn ( MICI ) est une maladie inflammatoire du système digestif pouvant atteindre un ou plusieurs segments du tube digestif depuis la bouche jusqu’à l’anus. Elle siège le plus souvent dans l’iléon terminal, l’anus, le côlon. Cependant elle atteint la plupart du temps :
Le gros intestin ou côlon sous la forme de colite, la partie terminale de l’intestin grêle ou iléon ( iléite) ou les 2 segments ( iléo-colite ).
« C’est une maladie chronique du système digestif comportant des poussées d’intensité variable en alternance avec des périodes de rémission.
Elle a été décrite pour la première fois en 1932 par un médecin américain : Burril B Crohn.
Il s’agit d’une maladie auto-immune.
Elle est souvent révélée dans la tranche d’âge 15 30 ans même si elle peut survenir à tout moment.
Elle ne diminue pas l’espérance de vie des personnes atteintes sous réserve de ne pas développer de complications graves pouvant engager le pronostic vital.
Cette maladie est prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie en tant qu’affection de longue durée.
Quelques chiffres pour expliquer sa fréquence et sa localisation dans le monde :
Cette maladie touche environ une personne sur 1000 en augmentation chaque année puisque près de 7 à 10 nouveaux cas pour 100000 habitants par an.
Sachant que son incidence augmente dans les pays industrialisés « explique le docteur Axel Balian, gastro-entérologue et hépatologue.
L’Europe du Nord-Ouest et les États-Unis sont les pays les plus touchés Les pays émergents d’Amérique Latine constatent une augmentation du nombre de personnes touchées. La fréquence en France varie selon les régions, le Nord -Pas-de-Calais est une des régions les plus touchées.
L’épidémiologie permet de localiser les cas selon l’âge et la répartition géographique et permet d’évoquer une cause à cette maladie.
La France, par rapport aux autres pays européens, présente une incidence élevée de la maladie de Crohn.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ont quadruplé depuis les années 1960.
Elle survient plutôt chez les adultes jeunes entre 20 et 30 ans, même si elle peut apparaître à tout âge.Chez les enfants le pourcentage est inférieur à 10 % à savoir 5 enfants sur 100000 par an.
Elle peut toucher des adultes d’âge mûr.
Nous ne connaissons pas vraiment l’origine de cette pathologie mais il est avéré qu’il existe une prédisposition génétique qui va générer, par l’influence de facteurs extérieurs environnementaux, une sur-activation du système immunitaire intestinal qui va générer les lésions inflammatoires qui constitue la maladie.
La maladie pourrait donc apparaître chez des sujets avec des prédispositions génétiques : de nombreux gènes ayant été identifiés comme associés à la maladie.
Dans les causes de la survenance de la maladie, figurent des facteurs immunologiques qui nous amènent à penser qu’elle pourrait résulter d’une anomalie du système immunitaire suite à un dérèglement de la flore intestinale. Parmi les facteurs favorisants la maladie, on retrouve le tabagisme qui est un facteur de risque majeur dans son développement.
Il existe par ailleurs des dysfonctionnements du système immunitaire intestinal qui serait en rapport avec une flore intestinale déséquilibrée. On le nomme ce déséquilibre dysbasies.
Le microbiote du sujet atteint de la maladie de Crohn se caractérise par un appauvrissement de certaines souches bactériennes.Nous ne comprenons pas à ce jour quels seraient les facteurs déclencheurs de cette réaction immunitaire dysfonctionnelle.
Les examens qui permettent de diagnostiquer la maladie de Crohn :
Dans une mesure générale : du repos, anti – diarrhéiques et alimentation saine.
Pour poser le diagnostic de la maladie de Crohn, on procède au préalable à un questionnement du patient, un examen clinique, des tests sanguins, endoscopie, biopsies…
Les examens sont également réalisés en rapport avec les symptômes cliniques qui peuvent se manifester sous plusieurs formes telles qu’une fatigue générale avec perte de poids, une diarrhée chronique, du sang ( rectorragie) ou des glaires dans les selles, des maux de ventre, des rhumatismes articulaires, des symptômes cutanés ( peau et muqueuses ), oculaires ( uvéite ), des érythèmes noueux, un retard de croissance chez les enfants, une pâleur et un essoufflement peuvent être le signe d’une carence en fer ou vitamine B12.
Le bilan biologique permet de détecter un syndrome inflammatoire, de détecter une anémie ou des carences nutritionnelles qui seraient la résultante d’une anémie ou d’une malabsorption intestinale.
Aminosalicylés : la mésalazine ou la sulfasalazine sont indiquées pour le traitement de fond ds formes coliques.
Elle constitue l’examen essentiel afin de poser le diagnostic. Cette observation va permettre d’examiner le système digestif : rectum, côlon, iléon (partie terminale de l’intestin grêle). De plus, cette exploration a pour avantage de pratiquer des prélèvements de la muqueuse digestive.
La gastroscopie :
Elle peut être proposée pour compléter le diagnostic de la coloscopie pour permettre l’exploration de l’œsophage, l’estomac et le duodénum.
L.IRM de l’intestin grêle :
L’imagerie a une place cruciale dans l’exploration et la prise en charge de la maladie de l’intestin grêle.La réalisation d’une entéro -IRM comprend d’abord le remplissage du tube digestif par voie orale le plus fréquemment, avec un liquide hyperosmolaire pour éviter une réabsorption trop grande et par conséquent une distension insuffisante des anses.
On constate à l’examen à la fois des signes péri digestifs et pariétaux :
Les signes en lien avec la paroi vont être par exemple les ulcères ou l’épaisseur de cette paroi, tandis que les indicateurs péridigestifs peuvent se révéler à l’IRM par des ganglions ou sclérolipomatose sans compter les complications tels que fistules, abcès et sténoses. L’IRM est donc révélatrice de la cartographie de l’atteinte pour établir le bilan et pour bien choisir le traitement qui aura le plus d’efficacité. Parfois on fait appel à une vidéocapsule , une petite pilule munie d’une caméra à avaler, qui va permettre une exploration des lésions superficielles de l’intestin grêle peu apparentes à l’IRM. La capsule recueille et transmet des images de tout l’intestin grêle, la partie de l’intestin qui n’est pas exploré par les endoscopies haute et basse, à un système de traitement informatique. Cet enregistrement indolore est pratiqué sans anesthésie, en hospitalisation de jour.
Dans les formes iléo-caecales, et lors d’une première poussée, on peut discuter une infection à yersinia, ou la tuberculose, qui est surtout évoquée chez les malades venant de pays à forte endémie.
L’échographie abdominale et les radiographies de l’intestin grêle après ingestion d’un produit de contraste sont également utilisés pour la recherche des fistules ou d’une sténose.
Les symptômes de la maladie de Crohn :
Les douleurs suivent un rythme inflammatoire. En effet, elles surviennent en fin de nuit jusqu’au matin, entraînant une raideur des articulations atteintes qui vont disparaître progressivement. Les douleurs peuvent apparaître lors des poussées évolutives digestives en rapport avec l’activité digestive. L’inflammation peut se former à divers endroits du tube digestif et en atteindre un ou plusieurs segments.
Elle se trouve le plus souvent à la jonction de l’intestin grêle et du gros intestin.
L’inflammation chronique entraîne un épaississement de la paroi de l’intestin.
Les symptômes hépato-biliaires des MICI sont fréquents et variés.En effet,
dans le cadre de la maladie de Crohn ( MC ), les anomalies biologiques hépatiques observées peuvent être transitoires et surgissent généralement au cours d’une poussée de la maladie ou bien sont pérennes en phase de rémission.
Les lésions oculaires :
Elles sont souvent peu spécifiques de cette maladie : elles se traduisent par des larmoiements, douleurs associées à une vision floue, de la photophobie, des rougeurs…
Sans traitement spécifique, le risque serait l’apparition d’une cécité.
Les manifestations cutanées :
Associées aux symptômes digestifs, des atteintes dermatologiques appelées atteintes extra-digestives sont à déplorer.
Selon des études, ces manifestations cutanées sont plus nombreuses chez les fumeurs, chez les patients ayant un traitement médicamenteux à base de thiopurine, ceux sous corticoïdes et les malades atteints de coliques.
Elles peuvent être en lien direct avec la maladie de Crohn soit liées aux traitements en cours.
Ces lésions de la peau seront situées principalement au niveau de la bouche, de l’anus,et des jambes :
Les atteintes cutanées annales se manifestent par des abcès ou craquelures ce qui peut engendrer un risque d’infection pouvant aller jusqu’à la septicémie.
Les atteintes buccales concernent les gencives et les muqueuses qui peuvent tuméfiées être se manifestent sous forme d’aphtes et d’inflammation.
Au niveau des membres inférieurs ces atteintes cutanées vont se traduire par des ulcérations très douloureuses.
Enfin, des taches peuvent se manifester plus rarement sur d’autres parties du corps sous forme de plaques rouges puis de cloques.
Les hépatopathies dites « auto-immunes «, les manifestations hépato-biliaires et vasculaires compliquant les poussées de la maladie.
La cholangite sclérosante primitive qui correspond à une atteinte inflammatoire et fibrosante des voies biliaires intra-et où extra-hépatique pouvant évoluer vers une cirrhose.
C’est la manifestation qui prédomine chez le sexe masculin et jeune allant de l’angiocholite à de discrètes perturbations biologiques hépatiques.
Des manifestations articulaires périphériques telles que des douleurs rhumatismales dans les articulations du genou ou des poignets ou des rhumatismes. Ces douleurs articulaires affectent 10 à 20 % des patients atteints de la maladie de Crohn et vont concerner davantage la population féminine. Ces atteintes touchant les articulations sont souvent associées aux atteintes péri-annales et coliques.
Le plus souvent parmi ces atteintes, on va retrouver les arthralgies et arthrites périphériques soit pauci-articulaire soit poly-articulaires.( De type 1 ou de type 2 )
Les arthralgies de type 1 touchent plus particulièrement les chevilles, Les genoux, les hanches, les poignets, les coudes et les épaules tandis que dans l’arthrite de type 2, le seul symptôme qui lui est associé est l’uvéite et cette atteinte poly-articulaire touchant au moins 5 articulations et notamment les petites articulations
L’atteinte axiale symptomatique qui concerne le rachis, les sacro-iliaques, la paroi thoracique antérieure semble moins fréquente que l’atteinte articulaire périphérique.
La maladie de Crohn provoque des symptômes intestinaux ce qui engendre souvent une perte d’appétit et de poids pouvant conduire à des carences.
Nous étudierons comment pallier cette perte de poids par un régime alimentaire adapté.
Les complications d’ordre physiologiques ne sont pas les seules complications : bien souvent les symptômes invalidants de la maladie et son caractère tabou se répercutent psychologiquement et professionnellement sur les sujets atteints notamment pendant certaines poussées.
Nous verrons par la suite de quelle manière un hypnothérapeute peut agir sur la gestion de la douleur de ses sujets en leur permettant d’accéder à des ressources intérieures qui seront les clés pour mieux vivre au quotidien car ne l’oublions pas : le stress peut parfois générer une poussée.
Les plus jeunes peuvent présenter des symptômes tels que des retards de croissance, de puberté ainsi que des difficultés scolaires.
Chez les plus jeunes, les symptômes en début de maladie sont trompeurs et il peut parfois s’écouler plusieurs années avant de pouvoir la diagnostiquer.
Chez les personnes atteintes de maladies chroniques, on observe une tendance vers un risque augmenté de développer un cancer colorectal.
Il existe d’autres complications plus exceptionnelles tels que la survenue d’une atteinte pancréatite, une pathologie rénale, urologique, pulmonaire ou une maladie thromboembolique (thrombose artérielle ou veineuse profonde).
Les conséquences de la maladie de Crohn sur le cerveau :
Des études scientifiques sur des sujets atteints par la maladie de Crohn ont montré, en leur faisant passer des tests cognitifs, que leurs temps de réponse étaient 10% plus lents que les personnes non atteintes de cette pathologie.
Ces malades présentent également une légère déficience cognitive ce qui entraîne des pertes de mémoire ou un manque de concentration chez certains patients.
Il est à noter également que ces patients sont plus touchés par les dépressions et leur qualité sommeil est bien souvent affectée.
Les symptômes d’ordre psychologiques et le recours à l’hypnose :
Pour lutter contre la dépression, l’angoisse, l’anxiété et le ressenti de la douleur que subissent les personnes atteintes de cette maladie chronique, l’hypnose peut améliorer la qualité de vie au quotidien.
En effet, la Maladie de Crohn ayant des impacts psychologiques, il faut également penser à traiter ces symptômes.
L’hypnothérapeute va proposer un travail sur l’esprit de son sujet afin qu’il puisse augmenter son niveau de bien-être quotidien et diminuer le ressenti de sa douleur.
Parfois malgré une rémission, elle ressurgit : pourquoi ?
La charge émotionnelle refoulée dans l’inconscient peut parfois se manifester sous forme de douleurs chroniques qui obligent l’individu à s’arrêter le temps de prendre conscience de sa douleur intérieure …
Chaque souffrance ou maladie correspond à une expression de notre corps qui nous envoie un signal d’alerte visant à modifier un ou plusieurs éléments de notre vie.
Nos émotions peuvent accentuer les douleurs chroniques comme les estomper et chaque émotion est liée à une partie de notre corps. Nous ne pouvons pas nier l’étroite relation entre le corps et l’esprit.
Les représentations anxieuses peuvent jouer un rôle majeur dans la persistance de la symptomatologie, les douleurs des membres fantômes peuvent nous aider à comprendre la puissance du réservoir de notre inconscient qui peut parfois conserver l’empreinte d’une douleur en continuant à émettre le signal de la douleur au cerveau.
Si l’on considère que le signal de la douleur peut parfois s’assimiler à un message représentatif de l’interaction corps-esprit, tant que le message n’est pas entendu, tant que cette manifestation corporelle n’apporte pas le changement escompté, alors il tentera de se faire entendre à nouveau.
L’hypnothérapeute peut vous aider à améliorer la fonction immunitaire, augmenter la relaxation et diminuer le stress.
L’hypnothérapeute peut aider la personne atteinte de la maladie de Crohn à retrouver un sentiment de contrôle qui fait souvent défaut dans le cas de maladies chroniques.
Le tabac entretient les lésions inflammatoires muqueuses ce qui a pour conséquence de diminuer l’activité anti oxydante.
Par conséquent, le tabac provoque une diminution de la capacité du transit intestinal à déplacer les aliments dans l’appareil digestif (motilité), ce qui va engendrer un mauvais processus digestif.
D’autre part, l’effet pro coagulant du tabac associé aux effets nocifs du monoxyde de carbone dans la circulation sanguine va provoquer l’aggravation des lésions muqueuse ainsi que les risques de perforations et fistules.
Pour résumer, fumer aggrave l’évolution de la maladie de Crohn, augmente le risque de poussées et augmente le fait de développer des abcès ou fistules.
Il est avéré par de nombreuses études que le tabac augmente les récidives post chirurgicales sachant qu’après une année de sevrage tabagique, un ancien fumeur rejoint le taux de récidives post chirurgicales d’un non-fumeur.
Il est vivement conseillé d’arrêter de fumer pour ne pas favoriser la survenue des crises.
Donc dire « Stop « au tabac ( en ayant recours à l’hypnose par exemple ) est déjà un traitement en soi et nous le soulignons dans cet article car le tabagisme est avéré non seulement comme un facteur de risque de survenue de la maladie auto-immune mais également un facteur aggravant…
Une publication parue en 1996 montre la nécessité de recourir plus fréquemment à un traitement médicamenteux lourd (immunosuppresseurs) chez les fumeurs.
En effet, de nombreuses études ont démontré que l’arrêt de la cigarette peut modifier considérablement l’évolution de la maladie.
La bonne nouvelle c’est que ce sur risque diminue de façon considérable après une année de sevrage tabagique.
Les anti-inflammatoires :
Il est important de rappeler que cette maladie se manifeste sous forme de poussées. C’est pourquoi le traitement médical a pour objectif de contrôler les symptômes pour mettre fin à la poussée et de maintenir la rémission.
Lorsque l’inflammation chronique est à l’origine d’une réaction défectueuse du système immunitaire qui se retourne contre l’organisme, il s’agit de maladies auto-immune. La polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn font partie de ces maladies.
L’inflammation se traite par des anti-inflammatoires non stéroïdiens ( Ibuprofène, aspirine, naproxène, diclofénac )mais dans le cas de maladie auto-immune comme la maladie de Crohn, ils sont contre-indiqués car ils peuvent augmenter les symptômes ou favoriser la survenue des poussées.
Les corticoïdes et immunosuppresseurs :
Les corticoïdes classiques (prednisone et prednisone) constituent un des traitements les plus efficaces pour lutter contre les poussées de la maladie de Crohn.
La corticothérapie conserve une place majeure dans le traitement de cette maladie.
Les corticoïdes par voie orale permettent une amélioration rapide des crises comme la diminution des douleurs et de la diarrhée.
Les médicaments immunosuppresseurs constitués des thiopurines ( azathioprine, mercaptopurine, ) et du méthotrexate agissent sur le système de défense immunité pour soulager les inflammations.
Ces médicaments sont le plus fréquemment en interaction avec d’autres traitements et notamment en complément des biothérapies.
Parmi ces immunosuppresseurs qui vont agir sur l’inflammation digestive, figurent les anti-TNF : infliximab et adalimumab et plus récemment l’ustekinumab, ayant une action sur d’autres acteurs de l’inflammation. Un autre anticorps monoclonal, le vedolizumab, ayant l’avantage de limiter le risque de complications infectieuses et d’immunodépression généralisée.
Les antibiotiques sont prescrits lors des poussées ou lors d’infections de l’intestin et d’abcès.
Un traitement immunomodulateur peut être également prescrit afin de pallier les carences en fer par son action bénéfique sur le système immunitaire.
La fibroscopie œsogastroduodénale peut être prescrite afin de permettre d’explorer l’œsophage, l’estomac ainsi que le duodénum qui correspond à la 1ère partie de l’intestin grêle. C’est un examen qui consiste à introduire par la bouche une caméra fixée à un tube éclairé.
Quel régime alimentaire adopter en cas de maladie de Crohn ?
L’augmentation des maladies inflammatoires chroniques depuis 60 ans nous amène à soupçonner les additifs alimentaires car cette épidémie se développe principalement
dans les pays qui ont adopté un régime alimentaire faisant la part belle aux plats préparés …
Il s’agit de privilégier un une alimentation qui met le système digestif au repos et donc éviter les aliments difficiles à digérer ou irritants pour l’intestin.
A l’inverse d’autres pathologies, le traitement nutritionnel et notamment un régime sans résidu peut être préconisé afin de palier des carences ou anémies.
Le régime alimentaire adapté à la maladie de Crohn est particulièrement conseillé en période de poussées du fait des diarrhées et maux de ventre afin de limiter l’irritation du tube digestif et de conserver un apport nutritionnel optimal.
Le régime sans résidu, pauvre en fibres alimentaires et en lactose, en période de crises est vivement recommandé afin de faciliter une meilleure digestion et éviter la malabsorption des aliments essentiels à un bon état nutritionnel.
En période de poussées, il est également conseillé de maintenir, en parallèle de ce régime sans résidu, es apports suffisants en vitamines, protéines, sels minéraux et oligo-éléments afin de limiter la survenue d’une anémie ou de carences.
Il faut privilégier les aliments faciles à digérer afin de ne pas provoquer d’irritation de l’intestin.
Les aliments interdits sont les fruits, fruits secs, fruits oléagineux, les légumes, les légumineuses, les viandes comme le bœuf ou encore l’agneau, le porc et le veau, les céréales complètes, les graines, les jus de fruits avec la pulpe, les matières grasses animales et végétales cuites, la confiture…Bien entendu la consommation d’alcool est à éviter…
En revanche, il est recommandé d’introduire dans une alimentation adaptée à la phase active de la maladie de Crohn, des poissons blancs, des œufs cuits, des céréales raffinées comme les biscottes, le riz blanc, la semoule blanche, le beurre cru, les pâtes non complètes, le jambon blanc sans la couenne, la volaille, le lapin, fromage blanc et yaourt nature, le gruyère, comté (fromages à pâte cuite), et les fromages frais comme le Saint- Morêt …
Ces matières grasses crues tels que le beurre et l’huile d’olive améliorent la digestion et donnent beaucoup d’énergie et sont à privilégier plutôt que des suppléments en minéraux et vitamines achetés en pharmacie qui vont passer par l’intestin lors de l’ingestion.
Les patients doivent penser à fractionner leurs repas et penser à boire beaucoup afin de pallier une déshydratation due aux diarrhées récurrentes.
L’ail’ l’oignon et les échalotes sont à proscrire pour éviter les flatulences, de même que les boissons gazeuses, les champignons et les fruits et légumes crus.
Les nutritionnistes et diététiciens recommandent aux patients de bien mâcher en prenant leur temps parce qu’il est bien connu qu’une mauvaise mastication ou salivation entraînent une mauvaise digestion.
Le mode d’administration nutritionnel peut se faire par une alimentation par sonde nasogastrique, parentérale par voix veineuse ou entérale.
Le traitement chirurgical :
Après un traitement médicamenteux insuffisamment efficace, un recours à une intervention chirurgicale est à envisager.
Tout en sachant que la chirurgie agit sur les complications de la maladie sans pour autant l’éradiquer complètement.
Elle concerne 80 % des patients présentant une MC évoluant depuis plus de 10 ans.
On aura donc recours à la chirurgie dès lors que le traitement médical aura échoué ou sera mal toléré, en cas de syndrome de Koenig ou d’occlusion.
En présence de fistules entéro-cutanées iléo où sigmoïde-vésicales associées à une malabsorption.
Le chirurgien va procéder à une entérolyse dans un premier temps pour établir un bilan complet avec palpation de l’intestin.
L’intervention chirurgicale consiste dans l’ablation d’une ou des zones de l’intestin qui sont atteintes, en l’exérèse des lésions inflammatoires, le drainage d’abcès et le traitement des occlusions ou des péritonites.
Des études ont montré que l’hypnose peut aussi améliorer le temps de récupération ainsi que la douleur après une opération.
En général, les études cliniques sur les patients montrent que l’hypnose thérapeutique peut accélérer la guérison en améliorant la condition physique et réduire les besoins en médicaments.