Le sevrage tabagique constitue un véritable défi pour les fumeurs de longue date. Intervenant à Paris 13, Pascal Brouard accompagne les personnes qui souhaitent se libérer de l’emprise de la cigarette avec l’hypnose, qui constitue une excellente alternative pour l’arrêt du tabac.
Pour de nombreuses personnes, le tabac représente le « mal incarné ». Un mal sournois qui étouffe les poumons et s’associe à divers maux physiques et mentaux.
Toutefois, quel que soit le moment, l’humeur ou la situation, les fumeurs ne peuvent se passer d’une petite pause cigarette. Et malgré cette « sombre » réputation, ils ressentent grâce au tabac un sentiment de bien-être éphémère.
Alors, le tabac est-il un mal ou un bien ? Peut-être les deux. En tout cas, libre à chacun de choisir son chemin. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup de fumeurs sont conscients de la gêne et des problèmes physiques que le tabac leur fait subir : toux, mauvaise haleine, multiplication des risques cardiovasculaires, cancer… et savent que l’arrêt de la cigarette est bénéfique pour leur santé. D’ailleurs, les statistiques démontrent clairement que la majorité des décès annuels en France sont liés au cancer et au tabac.
24 heures seulement après la dernière tige, l’organisme se débarrasse de la nicotine. Les désagréments et soucis de santé disparaissent peu à peu au fil des jours.
Quelques mois après le sevrage, l’ex-fumeur est déjà moins essoufflé et, au bout d’un an, il présente les mêmes risques d’accident vasculaire cérébral qu’un non-fumeur.
Malgré l’évidence des bienfaits du sevrage, les fumeurs ont du mal à sauter le pas en raison de leur dépendance physique et psychologique. Le manque se fait rapidement sentir dès les premières heures d’abstinence.
Différentes solutions existent pour accompagner ces moments difficiles, par exemple l’arrêt du tabac à Paris 13 avec l’hypnose pratiquée par un spécialiste comme Pascal Brouard et sa méthode (voir aussi explications sur le « Prétalk »).
Les substituts nicotiniques sont disponibles sous ordonnance, et peuvent aider à réduire la sensation de manque.
Il existe également divers dispositifs, comme les inhalateurs, les gommes à mâcher ou encore les patchs destinés à diffuser la substance dans le corps afin de « remplacer » le tabac.
Le sevrage peut également faire l’objet d’un suivi médical, des médicaments psychotropes sont parfois prescrits par votre médecin.
Les thérapies comportementales servent pour leur part à soutenir psychologiquement le sujet pendant le sevrage.
Coaching individuel, le but est d’apporter une modification significative au comportement des sujets par rapport à la cigarette.
L’hypnose représente une solution alternative, qui vise à « dégoûter » le fumeur de la cigarette. L’arrêt de tabac à Paris 13 avec l’hypnose de Pascal Brouard tient en une seule séance et permet d’obtenir des résultats satisfaisants dans la majorité des cas.
L’hypnose est une méthode naturelle. Elle ne nécessite pas l’usage de substances particulières, et utilise un état qui existe naturellement chez les êtres humains. En effet, l’hypnose est un état souvent spontané qui peut survenir plusieurs fois par jour.
Pour l’arrêt du tabac à Paris 13 ou ailleurs, j’utilise uniquement l’hypnose ericksonienne dans sa forme transe hypnotique profonde. La séance dure entre une et trois heures.
Afin d’optimiser les chances de réussite, il est indispensable que le fumeur prenne rendez-vous lui-même, exprimant ainsi sa motivation personnelle et sa décision personnelle à arrêter la cigarette.
Par ailleurs, la prise d’antidépresseurs doit être stoppée au moins 5 jours avant la séance. Dans ce cas, je vous demande de consulter votre professionnel de santé afin d’avoir son approbation.
Le tabac chez les moins de 25 ans
Chez les jeunes le mode de vie est fondamental pour leur futur et conditionne en grande partie leur santé à venir. En effet les personnes qui ont commencé à fumer avant vingt ans ont 90% de chance de périr des conséquences de leur tabagisme ! Plus on débute jeune, plus forte est l’addiction. “Mieux vaut prévenir que guérir comme dit l’adage”, la meilleure solution est donc ne jamais se mettre à fumer.
Malgré la rareté des accidents cardio-vasculaires avant 25 ans il n’en reste pas moins qu’ils peuvent se produire, en particulier chez les femmes fumeuses utilisant un contraceptif chimique (type pilule). En effet, la pilule augmente légèrement la coagulation du sang, effet décuplé par le tabagisme. Les problèmes de santé qui résultent du mélange du tabac et de la pilule sont extrêmement dangereux : embolie pulmonaire, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde…) et peuvent conduire à la mort.
Pour les fumeurs il n’est pas trop tard, surtout s’ils parviennent à arrêter avant leur trentième anniversaire. Dans ce cas ils ont toutes les chances de recouvrir un état de santé comme celui des personnes n’ayant jamais fumé. Néanmoins pour mettre toutes les chances de son côté niveau cardio-vasculaire le plus prudent reste de ne jamais goûter au tabac !
Le tabac chez les personnes entre 35 et 55 ans
Chez cette fourchette d’âge il y a peu de risques d’avoir des soucis d’accident cardio-vasculaire à part si on est fumeur. En revanche quasi 80% des personnes, hommes et femmes confondus, ayant un infarctus du myocarde avant leur cinquantième anniversaire sont adeptes du tabac. Par ailleurs quand un seul facteur de risque en est à l’origine il s’agit à 80% du tabac !
Les effets du tabac sur la santé expliquent pourquoi les accidents cardio-vasculaires se produisent chez cette tranche d’âge de la population, soit de manière anormalement précoce. En effet fumer agit à la fois sur les parois des artères et également sur la production de plaques “d’athérosclérose”, maladie artérielle caractérisée par le dépot de plaques lipidiques sur les paroies internes des artères. Fumer développe aussi l’apparition de caillots, même dans des artères saines ou quasi-saines. Le tabac engendre aussi l’apparition de plaques qui ne seraient pas présentes si elles n’y avaient pas été exposées. Les phénomènes tels que : inflammation, spasmes artériels, en cause dans les accidents cardio-vasculaires, sont favorisés par la tabagisme. Le risque d’accident est amplifié dés lors que se combinent d’autres facteurs avec le tabagisme. A cette période de la vie il est donc nécessaire d’arrêter de fumer pour préserver sa santé !
Chez les plus de 55/60 ans
C’est l’époque de la vie où les accidents cardio-vasculaires se produisent même chez les non-fumeurs, surtout chez les personnes ayant déjà des soucis de santé favorisant les risques : diabète, hypertension artérielle, hypercholestorémie, etc. Les personnes qui s’exposent directement au tabac en fumant sont beaucoup plus sujettes aux accidents cardio-vasculaires et aux suites de lésions artérielles : AVC, infarctus, anévrysme aortique, thrombose… Le tabagisme nuit donc au niveau des artères du cœur, des artères cérébrales, des artères de la jambe et de l’aorte abdominale qui sont particulièrement impactées par le fait de fumer.
Il est intéressant de savoir que l’arrêt du tabac est toujours bénéfique ! En effet malgré la présence de certaines lésions, l’arrêt du tabac agit immédiatement sur le sur-risque de formation de caillots qui disparait rapidement ! Au niveau cardio-vasculaire l’arret du tabac, même tardif, apporte de grands bienfaits. Dès lors qu’un fumeur arrête et se défait de son addiction, sa santé et sa durée de vie sont favorisées, même après un accident cardio-vasculaire tel qu’un infarctus du myocarde, une complication d’une artérite de jambe ou d’un AVC.
Il est donc vital d’arrêter de fumer à n’importe quel âge, les bénéfices se font sentir directement sur la santé de l’individu qui sait se défaire de cette morbide dépendance !
Sources : Fédération Française de Cardiologie
On dénombre 5,7 millions de décès par an imputables au tabagisme. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, le tabac représente la première des causes de mortalité “évitables” au niveau mondial ! Malheureusement c’est aussi, toujours d’après l’OMS, l’une des principales causes de décès ! On a là le seul produit au monde qui est vendu légalement et qui, dans ses conditions d’utilisation prévues par son fabriquant, provoque la mort ! En effet environ 50% des fumeurs réguliers mourront des conséquences de leur tabagisme. Soit à peu près 1 milliard de personnes qui se détruisent chaque jour à petit feu ! Les fumeurs brulent leur santé mais il est très inquiétant de constater que les conséquences de leur tabagisme provoquent également des centaines de milliers de morts chez les non fumeurs, ou fumeurs passifs, c’est à dire des personnes inhalant les fumées des autres et qui en payent les conséquences ! En effet, le tabac est nocif pour le fumeur mais également pour son entourage : sa famille, ses collègues, les personnes croisées dans les lieux publics… Le tabac provoque le décès de milliers de fumeurs passifs chaque année et la moitié des fumeurs consommant plus de 15 cigarettes par jour mourront de pathologies liées à leur addiction !
Le tagabisme se définit comme le fait de consommer excessivement du tabac. Le tabagisme désigne également l’ensemble des troubles physiologiques et psychiques liés à cette consommation immodérée de tabac ainsi que l’empoisonnement conséquent à cette consommation abusive.
Le tabagisme racourcit la durée de vie des fumeurs et de leur entourage. Il est donc primordial d’avoir à l’esprit que la vie est précieuse et qu’il est vraiment dommage d’en diminuer sa durée à cause du tabac !
Selon l’OFDT, (l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies) en 2005, le tabagisme a coûté la mort à 100 millions de personnes dans le monde durant le XXème siècle. Triste est de constater qu’en augmentation constante, ce chiffre devrait s’élever à 1 milliard pour le XXIème siècle ! Les comportements liés au tabagisme doivent donc absolument évoluer rapidement !
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 7 millions d’adultes décèdent chaque année du tabac ! Soit 1 adulte sur 10 ! Les pays les plus impactés par les conséquences du tabagisme sur la santé sont les pays à revenus faibles ou intermédiaires. En effet près de 80% des décés prématurés liés au tabac se situent dans ces pays, soit les pays où il est le plus compliqué de faire baisser les effets de l’engouement autour du tabac et où ces pertes immenses sont les plus insurmontables à gérer.
Lors d’une étude datant de 2015 sur 63 pays, menée entre 1980 et 2010, portant sur les conséquences du tabac sur l’espérance de vie, on constate que 20% de la mortalité totale des adultes est liée à la cigarette ! Si l’on ne comptabilisait pas ces décès, l’espérance de vie des adultes devrait croître en moyenne de 2,4 ans chez les hommes, jusqu’à 4,8 ans en Hongrie, et de 1 an chez les femmes allant jusqu’à presque trois ans aux Etats-Unis !
Chez les fumeurs passifs :
La mortalité chez l’ensemble des humains s’élève à 1% due au tabagisme passif ! En effet, chaque année, le tabagisme passif engendre approximativement 602 000 morts prématurées en provoquant les maladies ou infections suivantes :
Concernant l’analyse de ces données par genre, le tabagisme passif touche plus particulièrement les femmes. En effet 47% des personnes touchées par le tabagisme passif et qui en payent le prix fort sont des femmes, 26% sont des hommes et 28% des victimes sont des enfants.
Le tabac est loin devant les drogues illicites et l’alcool comme responsable de décès évitables ! Et cela au niveau national comme mondial ! En effet on peut lui attribuer de nombreuses maladies respiratoires tels que les cancers des poumons, de la trachée, des bronches ainsi que des cancers des voies aéro-digestives supérieures. Le tabac augmente aussi la probabilité d’avoir une maladie cardio-vasculaire prématurément. Durant la grossesse, le tabagisme de la mère est à l’origine de nombreuses pathologies ou difficultés.
En France le tabac est responsable d’un décès sur sept ! Les hommes sont toujours plus concernés que les femmes : 22% de la mortalité chez les hommes est due au tabac contre seulement 5% chez les femmes pour un total de 73000 décès en 2004. En revanche le nombre de femmes touchées est malheureusement en hausse, résultat logique lié à leur arrivée en tant que consommatrice sur le marché du tabac dans les années 1960/70.
Il est triste de constater que le nombre de fumeurs “habituels” ne cesse d’augmenter en France. En 2005 il représente 28% des adultes et passe à 30% en 2010 ! En revanche on note la baisse du nombre de cigarettes fumées quotidiennement.
En effet, de nombreuses études (*1) datant pour les plus récentes de 2010 à 2013, abordant la question de la perception du tabac et de ses consommateurs démontrent que la conscience des dangers du tabac sur la santé se développe. Chez les français on note même une évolution plus sévère de leur opinion quant aux méfaits du tabagisme en comparaison de ceux de l’alcool ou des drogues illicites !
En effet selon la dernière Enquête EPROPP (Enquête sur les Représentations, les Opinions et les Perceptions sur les Psychotropes), plus de la moitié des interrogés, 52% exactement, considère que le tabac a un réel impact négatif pour la société, à savoir que les soucis qu’engendre la consommation de tabac sont bien supérieurs que ceux apportés par les drogues illicites ! L’opinion la plus “partagée” est celle réprouvant le tabac chez la femme enceinte (90% des interrogés). Une bonne part des enquêtés, 47%, estime que c’est lorsque le tabagisme devient quotidien qu’apparaissent les dangers pour la santé, 3% de plus qu’en 2008 et 27% de moins qu’en 2002 ! En revanche on note une réelle augmentation de l’idée selon laquelle les effets sur la santé se font sentir dès la première expérience : 41% alors qu’en 2002 seulement 16% des interrogés partageait cette opinion !
A la question : “ le fait de fumer permet-il d’être plus à l’aise dans un groupe ? ” en 2010, 4 français sur 5 ayant plus de 15 ans et moins de 76 ans répondant le contraire ! Certainement grâce aux mesures de protection contre le tabagisme passif, cette idée est en baisse en comparaison d’en 2005. En effet lors de l’étude menée en 2005 ils étaient 37% des fumeurs à considérer que l’acte de fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe et cette opinion chez les non-fumeurs a encore plus évoluée puisque seulement 17% approuvent en 2010 contre 36% en 2005 !
Tant chez les fumeurs que chez les non-fumeurs on considère qu’une sorte de clivage est installé ! Les fumeurs se sentent rejetés, “moins bien acceptés” en tant que tels, 48%, et 52% affirment “qu’il y a comme une sorte de guerre entre non-fumeurs et fumeurs” ! Les non-fumeurs ont une mauvaise opinion des fumeurs et considèrent à 77% que les fumeurs devraient se préoccuper plus des fumées que leur entourage inhale et 27% affirment que “fumer est un échec personnel”.
Et que pensent les Français des mesures de dissuasion telle que l’interdiction de vente du tabac aux moins de 18 ans ? Quasi l’entière population française s’accorde sur cette question puisque 90% adhèrent à cette idée. On note une augmentation de la part des français qui approuvent une interdiction totale de la vente du tabac, aux mineurs et aux adultes : 41%, soit presque 10% de plus qu’en 2008 (32%).
De plus en plus nombreux sont les français favorables à l’idée d’interdire le tabac dans les lieux publics et ils seraient même d’accord avec des lois plus sévères allant jusqu’à l’interdire dans les espaces extérieurs des restaurants. Plus de la moitié des Français approuve l’idée de prohiber le tabac jusque dans la vie privée : particulièrement dans les voitures quand des enfants sont présents (89% des fumeurs et 93% des non-fumeurs) et dans les foyers : 61% des non-fumeurs et 40% des fumeurs affirment bannir le tabac dans leur foyer.
Ainsi force est de constater que le tabac tend à se dénormaliser, à savoir que les fumeurs et les non-fumeurs ont une perception de plus en plus défavorable à son égard. Le Plan Cancer lancé en 2003 a donc des conséquences positives sur cette évolution des consciences concernant les dangers du tabac sur la santé. Entre 2004 et 2014, les mesures telles que les augmentations de prix, la prohibition de vente aux moins de 18 ans, l’interdiction de fumer dans les lieux publics, ont contribué à déprécier fortement le tabagisme dans l’opinion des Français. En revanche l’apparition de la cigarette électronique sur le marché et des nouveaux produits du tabac présentés comme “à nocivité réduite” pourraient malheureusement modifier cette dénormalisation bien amorcée.
*1 : Enquête sur les représentations, opinions et perceptions sur les psychotropes
(EROPP 2002, 2008 et 2013) de l’OFDT ; le Baromètre santé de l’INPES (2005 et 2010) ;
International Tobacco Control (ITC 2007, 2008 et 2012)