Arrêter de fumer sans grossir : c’est possible grâce à l’hypnose

Pour les fumeurs, la victoire sur le tabac est souvent un combat à double tranchant. La fin du tabagisme peut se muer en une prise de poids insidieuse. Néanmoins, Pascal Brouard, hypnothérapeute à Angers et à Paris, propose une alternative : arrêter de fumer sans grossir grâce à l’hypnose.

Le tabagisme : un fléau aux multiples facettes

Le tabac est un véritable enjeu sanitaire qui affecte non seulement la santé du fumeur, mais aussi celle de son entourage qui est exposé aux dangers du tabagisme passif. La fumée de cigarette contient plus de 7 000 substances chimiques, dont au moins 70 sont cancérigènes.

Elle est responsable de nombreuses maladies graves, telles que le cancer du poumon, les problèmes cardiovasculaires, les affections respiratoires chroniques, etc. L’interdiction de fumer dans les lieux publics, progressivement mise en place dans différents pays, témoigne de la prise de conscience collective des risques liés à cette addiction.

Paradoxalement, malgré une motivation sincère et une connaissance des dangers du tabac, arrêter de fumer demeure un parcours semé d’embûches pour de nombreuses personnes. La dépendance à la nicotine, substance psychoactive présente dans le tabac, est un facteur majeur de cette difficulté.

Elle entraîne des symptômes de manque (irritabilité, anxiété, troubles du sommeil, etc.) qui rendent l’arrêt de la cigarette difficile à supporter. Les substituts nicotiniques (patchs, gommes, etc.) et les techniques de relaxation, comme le yoga ou la méditation, sont autant d’outils pouvant être utilisés pour gérer ce manque, mais leur efficacité n’est pas toujours au rendez-vous.

L’hypnose peut alors se révéler être une solution pour ceux qui ont déjà tenté d’autres approches sans succès. Elle offre une thérapie brève et personnalisée, adaptée aux besoins et aux spécificités de chaque individu.

L’hypnose permet d’accéder à l’inconscient, siège de nos habitudes et de nos comportements automatiques, pour modifier en profondeur la perception du tabac et les associations émotionnelles qui y sont liées.

Il est important de souligner que l’arrêt du tabac peut parfois entraîner une prise de poids. Celle-ci peut être due à une compensation du manque de nicotine par la nourriture, ou encore à des déséquilibres métaboliques consécutifs à l’abandon de la consommation de tabac. Cette prise de poids, si elle n’est pas maîtrisée, peut à son tour engendrer des risques pour la santé, tels que l’obésité ou le diabète. Or, il est possible d’arrêter de fumer sans grossir grâce à l’hypnose.

L’hypnose : une approche complémentaire et personnalisée

Lorsqu’elle est combinée à une approche thérapeutique conventionnelle, l’hypnose peut jouer un rôle significatif dans l’accompagnement des fumeurs. Elle prend en compte les aspects physiques et psychologiques de la dépendance.

L’hypnose conversationnelle permet d’explorer en profondeur les raisons qui sous-tendent l’addiction au tabac, et offre donc la possibilité de travailler sur les causes plutôt que sur les symptômes. Les séances d’hypnose peuvent avoir des effets positifs tant sur le plan physique que sur le plan moral.

Sur le plan physique, cette discipline peut aider à mieux gérer la douleur et les troubles psychosomatiques qui peuvent être liés au sevrage tabagique. Elle est également connue pour favoriser la relaxation, réduire les tensions musculaires et améliorer la qualité du sommeil. Sur le plan psychique, elle contribue à surmonter les phobies, l’anxiété et les problèmes de surpoids qui peuvent parfois accompagner l’arrêt du tabac.

En outre, elle renforce la motivation, la confiance en soi et l’estime de soi, des éléments essentiels pour réussir à se libérer de la dépendance au tabac. L’hypnose profonde classique, quant à elle, est particulièrement efficace pour aider à arrêter de fumer, mais aussi pour s’affranchir d’autres formes d’addiction. Elle permet d’induire un état de transe profonde, dans lequel les suggestions hypnotiques sont plus facilement acceptées par l’inconscient.

Une méthode efficace, mais non systématique

De nombreux témoignages de personnes ayant réussi à arrêter de fumer grâce à l’hypnose existent. Ils attestent de l’efficacité de cette technique pour se défaire de la dépendance au tabac. Cependant, il est important de souligner que les résultats ne sont pas systématiques et peuvent varier d’une personne à l’autre. La volonté de changer, l’engagement personnel et la motivation demeurent des facteurs essentiels pour atteindre cet objectif.

L’hypnose offre une approche complémentaire et personnalisée pour se libérer du tabac. Elle prend en compte les aspects physiques et psychologiques de la dépendance et permet de mettre en place des stratégies adaptées à chaque individu. Si l’hypnose ne garantit pas un succès à 100 %, elle constitue une aide précieuse pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer et améliorer leur qualité de vie.

L’hypnose pour arrêter de fumer sans grossir

L’hypnose fait partie des pratiques qui ne manquent pas d’intérêts dans le combat contre les dépendances et les mauvaises habitudes. Voilà pourquoi elle se présente comme une alternative à considérer pour ceux qui veulent arrêter le tabac sans prendre de poids.

L’hypnose fait appel aux capacités de l’inconscient à régler les problèmes. Elle s’adresse à l’inconscient du sujet et l’amène à trouver les causes et les solutions de ses soucis en lui-même. Autrement dit, aider une personne à arrêter de fumer sans grossir avec l’hypnose consiste à l’accompagner dans l’identification des raisons qui la poussent à fumer, à défaire ses habitudes de fumeur et à faire en sorte qu’il adopte un tout autre comportement vis-à-vis du tabac. Ensuite, l’hypnothérapeute l’aidera à contrôler son appétit une fois qu’il sera sevré.

À noter que les personnes qui ont réussi à arrêter de fumer grâce à l’hypnose ne replongent plus. Elles ne ressentent pas les effets secondaires du manque. Je me suis appuyé sur le travail « génétique » théorisé par l’un des élèves d’Erickson, Ernest Rossi, pour développer ma propre méthode d’hypnose destinée aux fumeurs qui veulent arrêter. Bien que les réactions des sujets varient, les résultats avoisinent les 90 %.

Arrêter de fumer sans grossir avec l’hypnose : la technique de Pascal Brouard

En tant que spécialiste de l’hypnose conversationnelle, je ne recours pas à la transe hypnotique profonde dans la plupart de mes thérapies. Je l’utilise uniquement sur les personnes qui souhaitent arrêter de fumer sans grossir avec l’hypnose, notamment pour l’aider à se débarrasser une bonne fois pour toutes de sa dépendance au tabac.

Ma thérapie personnelle contre le tabagisme consiste en une seule séance pour induire l’arrêt de la consommation de tabac. En fonction des individus, la séance peut durer entre une et trois heures, et le consultant sera plongé dans une transe hypnotique. Je ne préconise pas de deuxième séance, les études menées par le pionnier de l’hypnose contre le tabagisme ayant remarqué qu’une seconde séance pouvait annuler les résultats obtenus lors de la première.

Une fois la personne sevrée du tabac, il s’agira ensuite de l’aider à réguler son appétit pour éviter la prise de poids conséquente à l’arrêt de la consommation de nicotine. Pour ce faire, pas besoin de transe profonde. Ma technique d’hypnose conversationnelle sera mise à profit. Ici, le but est d’apprendre au sujet à reconnaître la vraie faim de la fausse qui est induite par l’arrêt de la cigarette. Ce qui l’empêchera de se jeter sur la nourriture de manière incontrôlée.

J’ai aidé plus de 9 000 personnes à arrêter de fumer, soit un taux de réussite de 96 %. Je précise tout de même qu’avec ces résultats importants, je ne veux en aucune manière faire croire que ces résultats sont systématiques.

Pascal Brouard, hypnothérapeute et énergéticien

Je suis avant tout psychanalyste lacanien, j’ai franchi le pas vers l’exclusivité des thérapies brèves d’hypnose depuis 2004. Avant j’écoutais les gens, maintenant je leur demande de moins parler, car j’analyse avant tout le non verbal. C’est l’essence même de l’approche ericksonienne. À mes débuts, j’ai été membre de l’ISH/Société Internationale d’Hypnose. Je continue de me perfectionner dans le domaine de l’hypnothérapie en participant à des ateliers et à des formations en petit comité.

Outre les thérapies destinées à arrêter de fumer sans grossir avec l’hypnose, je prends également en charge les personnes qui souffrent de douleurs diverses, qu’elles soient d’origine physique, émotionnelle ou psychologique. J’accompagne aussi les femmes qui souhaitent devenir mères sans y être parvenues à cause de blocages émotionnels ou psychologiques. Concernant les soucis liés à des problèmes de santé, je tiens à préciser que l’hypnothérapie ne peut en aucun cas remplacer un traitement médical adapté.

L’hypnose conversationnelle : entre le mythe et la réalité

L’hypnose conversationnelle est une forme d’hypnose qui utilise la conversation pour induire un état de conscience modifié. Elle est souvent associée à Milton Erickson, un psychiatre américain qui a développé une approche novatrice de l’hypnose.

Figure emblématique de l’hypnose, Milton Erickson a inspiré de nombreuses légendes. On raconte qu’il pouvait hypnotiser son chauffeur d’une simple poignée de main ou plonger une personne en transe sans même parler sa langue. Ces récits, bien que fascinants, ont contribué à créer une image mystérieuse et inaccessible de l’hypnose.

Pour ceux qui souhaitent utiliser cette technique pour arrêter de fumer sans grossir grâce à l’hypnose, ces histoires peuvent sembler être un idéal à atteindre, mais aussi une source de désillusion face à la complexité et aux résultats parfois aléatoires de la pratique.

L’hypnose conversationnelle est une approche subtile qui repose sur le rythme, la gestuelle et la communication. Elle permet d’influencer l’interlocuteur sans qu’il s’en rende compte. Cette technique puissante peut être employée pour soulager une variété de problèmes, tels que l’anxiété, la dépression, les phobies et les addictions.

Souvent intuitives et peu conventionnelles, les techniques développées par Erickson ont suscité de nombreuses interrogations. Deux étudiants, un linguiste et un mathématicien, ont cherché à comprendre les mécanismes à l’œuvre dans sa pratique. Leur ouvrage intitulé Les structures de la magie propose une approche mathématico-linguistique du travail d’Erickson. Ils ont ainsi mis en évidence les procédés rhétoriques utilisés par le psychiatre pour focaliser l’attention des consultants, induire des dissociations ou recadrer le sens de leurs expériences traumatisantes.

C’est ainsi qu’est née la programmation neuro-linguistique (PNL), une pratique qui se veut être une « boîte à outils » pour les thérapeutes. Elle regroupe un ensemble de protocoles thérapeutiques visant à reproduire les stratégies du succès et à court-circuiter celles de l’échec.

Cependant, cette technique a été critiquée pour son manque de prise en compte du rôle fondamental de l’inconscient et pour avoir conduit à une forme de « bobologie » qui fait abstraction de la complexité de l’être humain. Ce n’est évidemment pas la technique que j’utilise avec les personnes qui veulent arrêter de fumer sans grossir grâce à l’hypnose.