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L’hypnose est une technique thérapeutique vieille de plus de 100 ans. Depuis quelques années, cette approche est en plein essor : de nombreux livres sur le sujet sont publiés, les forums sont actifs, des conférences sont données etc. On dirait que les éventualités qu’offre l’hypnose sont sans cesse réinventées aussi bien par les praticiens, les médecins, les psychologues mais aussi le public. L’hypnose semble exposer les facultés les plus déconcertantes de notre cerveau. Sa réputation est-elle en train de se dissoudre ?
Pour cela, voici une définition de l’hypnose en 10 questions-réponses.
Il n’y a pas de consensus actuel pour définir l’hypnose. Chaque spécialiste la définit à sa façon et aucune théorie ne fait foi. C’est un phénomène tellement varié que les praticiens s’accordent à dire qu’il n’y pas qu’une hypnose, mais plusieurs. Il est cependant certain que l’hypnose n’est pas un état où nous sommes endormis, mais plutôt où notre conscience est modifiée. C’est le cas pour le rêve, les expériences mystiques, la méditation, la relaxation, la transe etc…
La « transe hypnotique » fait référence à un état de vigilance normal modifié : c’est ce qui nous permet de réfléchir et de vivre quotidiennement. Elle comporte cependant certaines particularités : dans un environnement pauvre où il y a peu d’actions et de stimulations, notre cerveau ne reçoit pas assez d’informations. Il en produit alors lui-même en allant chercher des images dans notre subconscient. On se met alors à rêver, en quelque sorte, tout en conservant un état conscient. De plus, durant l’hypnose, l’attention est beaucoup plus focalisée et concentrée sur un sujet beaucoup plus précis ; contrairement à la vigilance normale, où l’attention passe, quant à elle, d’un sujet à un autre rapidement ou se concentre sur plusieurs centres d’intérêts au même moment. Pendant l’état hypnotique, la personne sous hypnose fait abstraction de la réalité externe et entre dans une réalité interne qu’elle vivra cependant comme externe.
Les effets de l’hypnose ont été prouvés de manière scientifique. Beaucoup d’études ont montré des réponses neuronales dues à la capacité suggestive de l’hypnose. Une des études les plus significatives sur le sujet est celle de 1997, du Pr Stephen Kosslyn, à Boston : une palette de couleurs ou une autre de dégradés de gris étaient présentées à un groupe de 16 personnes et leurs réactions étaient enregistrées via un TEP (tomographe à émission de positrons). Il demandait à chaque personne hypnotisée de voir les couleurs sur la palette de gris. Après analyse des résultats du TEP, une des aires responsable de la reconnaissance des couleurs était activée (aire occipito-pariétale). Ainsi, comme cela était suggéré, le cerveau « a vu » des couleurs alors qu’il n’y avait que du gris.
Il faut faire attention aux clichés : l’hypnotiseur ne dit pas « je veux que vous dormiez » et vous tombez soudainement dans un profond sommeil. Le thérapeute amène l’hypnose progressivement. La durée d’une séance variable. A côté de lui, le thérapeute est assis sur une chaise. C’est ce qu’on appelle la phase de « préinduction ». Il est également possible d’avoir une musique apaisante à côté avec le thérapeute qui parle d’une voix calme et régulière. Le thérapeute propose au patient de se focaliser sur certaines parties du corps : c’est ce qu’on appelle la phase d’ « induction » : cela lui permet de focaliser son attention sur lui-même. Il est possible qu’il se mette à somnoler.
Le praticien contrôle l’état du patient en lui demandant d’effectuer une action simple comme lever la main ou croiser ses doigts. S’il l’effectue, alors il est bien en état hypnotique. Ensuite, le thérapeute réitère ses suggestions de manière directe (par exemple : « votre douleur à la main disparaît ») ou de manière indirecte (« l’endroit où vous êtes est agréable »). Quand la séance est terminée, le patient s’éveille calmement à la fin d’un compte à rebours : il récupère son emprise sur ses muscles et revient à la réalité sans ressentir de malaise. Le thérapeute et le patient discutent de la séance.
Par exemple, un homme vit mal l’imminence de la retraite. Sus hypnose, il retrouve le souvenir d’autres changements (première admission à l’école primaire, à la fac, mariage etc..). Durant la séance, il va explorer son hésitation, ses résistances mais aussi les avantages que ces changements lui ont apporté. Avec ces éléments, il va mettre en place un « scénario idéal » : grâce à ça, il pourra réaliser une transformation interne favorable.
Elle comporte 4 catégories.
L’approche traditionnelle : au premier plan, nous avons l’hypnotiseur. La séance sera dirigée par lui. Il énonce des suggestions dites directes (qu’on appelle « injonctions »). Le patient, quant à lui, demeure passif.
L’approche semi-traditionnelle : au premier plan, il y a toujours le thérapeute. Cependant, il suggère directement ou indirectement.
L’approche nouvelle : la communication, les échanges sont préférés. Ici, on travaille la relation que le patient entretient avec son thérapeute.
L’approche Ericksonienne : le patient est actif de son conditionnement hypnotique. L’utilisation de métaphores est mise en place ; ainsi le subconscient du patient peut lui même définir les solutions à ses problèmes.J utilise régulièrement à paris 11 l approche de milton éricksonne , à Paris il y a de nombreux burn-out , peut être du au mode de vie dans la capital.
L’université de Stamford a défini une échelle pour savoir à quel point chaque personne est susceptible à l’hypnose. Selon cette étude, 5% des personnes y sont insensibles et 10% entrent promptement en état d’hypnose profonde. Cependant, on ne sait toujours pas pourquoi. Aucune correspondance n’a été établie entre la personnalité et l’aptitude à être influencé par la suggestion. Mais tout le monde est hyponotisable, il ne faut pas confondre l hypnose de spectacle ou seulement 15 pour cent des personnes peuvent entrer instantanément en état somnambulique et une séance d hypnose thérapeutique ou la 100 pour cent des personnes entre en transe hypnotique.
On compte plus d’un millier de thérapeutes utilisant l’hypnose en France. Elle a plusieurs actions : soit elle traite le trouble, soit elle aide le traitement du médecin.
L’hypnose est efficace pour :
En revanche, l’hypnose n’est pas efficace pour :
Oui, c’est possible mais il faut apprendre et assimiler la technique. Cependant, certains ont de meilleures aptitudes que d’autres. Afin de devenir un hypnothérapeute appliqué, il faut donc déjà être un spécialiste de la thérapie. Il est possible de se former en hypnose grâce aux formations proposées par les associations représentatives des diverses écoles.
C’est possible. Selon les professionnels, durant une séance d’hypnose, le patient s’auto-hypnose également car la solution pour véritablement se transformer ou guérir se trouve dans l’esprit de la personne qui est sous hypnose, et non dans celui qui la pratique. Cependant, ce n’est pas facile : des guides pratiques existent ainsi que des cassettes audio pour aider à l’apprentissage de l’auto-hypnose. Tout d’abord, la mise en place d’un « rituel » est essentiel pour entreprendre le déroulement de la phase d’induction (programmer une séance tous les jours au même horaire, au même lieu, avec le même genre d’habits etc..). Ensuite, il est important d’assimiler la relaxation. Il est également possible d’enregistrer ses propres messages. Certains collègue Parisien utilise l auto hypnose contre la douleur, j en ai rarement eu besoin, je mélange l hypnose a l ernergetique pour que le soulagement dur dans le temps apres un soin dans mon cabinet parisien.
C’est une question centrale qui fait débat. Depuis plusieurs années, de très nombreux cas d’inceste ont été constatés grâce à l’hypnose aux Etats-Unis. Cette découverte a amené les professionnels à nommer ce phénomène le « syndrome des faux souvenirs », accusant le thérapeute d’avoir influencé le patient. Quelle est donc la véritable implication du thérapeute dans ce phénomène ? Lorsque l’on est sous hypnose, il est possible de retrouver de réels souvenirs d’événements qu’on a oubliés, voire que l’on a refoulés. Il est également possible, durant un état hypnotique profond, d’interpréter des fantasmes comme des événements s’étant réellement passés : ils apparaissent tellement vrais qu’on n’arrive plus à les différencier des vrais souvenirs : c’est à cause de la capacité de notre cerveau à changer ou reconstruire un événement. Il n’est donc pas encore possible de conclure que les souvenirs d’abus sexuels soient vrais ni que l’influence exercée par le thérapeute ne soit transmise de son inconscient à celui du patient.
La réponse est non. Dans tous les cas, on se réveillera, on ne restera pas « bloqués » sous hypnose. Premièrement, nous ne sommes pas endormis lors d’une séance d’hypnose. Deuxièmement, si l’état hypnotique n’est pas entretenu par la suggestion, il disparaît de lui-même. Concernant l’influence négative supposée de certains hypnotiseurs : elle est fausse. Le cinéma a beaucoup véhiculé cette légende mais il est impossible de vous contraindre à effectuer une action contre votre gré. L’hypnotiseur ne vous « lave » pas le cerveau : donc pas de panique, vos secrets resteront bien gardés si vous ne voulez pas les dévoiler. Cependant, pour bien choisir son hypnothérapeute et non un imposteur, il est important de se référer aux associations reconnues de manière officielle.
Oui, l’hypnose peut soigner certaines de ces maladies. Selon certains médecins comme le Dr Gérard Arcas, Les acouphènes sont un exemple : à l’heure actuelle, la médecine moderne est incapable de soigner ce genre de maladies. L’hypnose peut les guérir dans environ 60% des cas. En effet, la suggestion dans l’état d’hypnose parvient à rectifier l’activité neuronale en charge de l’organisation des organes. On peut voir l’hypnose comme un intermédiaire entre l’esprit et le corps.
Comment gérer son stress est la solution la plus sollicitée avec l’hypnose car il engendre toute sorte de troubles comme de l’anxiété, des insomnies voire des états dépressifs. L’efficacité de l’hypnose est beaucoup plus importante par rapport à d’autres processus. Elle permet de se relaxer et cette relaxation est consolidée par le fait que le thérapeute soit présent et que sa voix soit rassurante. Les sources de stress, quelles qu’elles soient sont donc fortement diminuées. De plus, l’hypnose donne le contrôle au patient dans le sens où c’est lui l’acteur majeur qui va faire disparaître les blocages qui le paralysent et qui l’inhibent. Par exemple, vivre à Paris ou dans une capitale est un environnement stressant : ce n’est pas calme, il y a du bruit, beaucoup de monde, les gens semblent tous pressés. D’ailleurs, la première source de stress chez les parisiens seraient les transports en commun. l’hypnose peut donc aider à se calmer et appréhender son environnement d’une meilleure manière.
Source : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=epuisement_professionnel_pm
Dans cet article, Passeport Santé aborde le burn out sous ses angles médicaux. On commence par rappeler la définition de l’OMS : « un état caractérisé par un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Le mot apparaît pour la première aux États-Unis, en 1969, et s’est généralisé au cours des années 70. D’abord réservé au personnel du domaine médical où l’implication émotionnelle est forte (infirmières, médecins) ou aux professions sociales qui nécessitent un fort engagement de la personne (travailleurs sociaux, enseignants), on prend cependant conscience, au fil des années, que le phénomène touche tous les travailleurs, quels qu’ils soient, et quel que soit leur niveau de qualification.
Le burn out, que l’on traduit par « épuisement professionnel » en français, est donc directement lié au travail, et c’est ce qui le différencie de la dépression. La dépression peut certes être une conséquence de certaines conditions de travail, mais pas directement : dans la dépression, si le travail est impliqué, c’est surtout comme facteur aggravant une situation déjà existante. Autre différence entre burn-out et dépression : le burn-out sous-entend toujours un stress chronique, qui n’est pas toujours présent dans la dépression. Enfin, on note certaines différences physiologiques entre une personne atteinte de burn out qui ne produit plus assez de cortisol, et une personne dépressive qui en produit trop.
C’est surtout à partir des années 90 que les problèmes psychologiques liés au travail augmentent de manière conséquente. On y retrouve toujours une immense fatigue professionnelle, des états dépressifs, un stress post-traumatique, de l’anxiété, etc. Au Canada, les compagnies d’assurances de personnes le confirment : alors qu’en 1990 on comptait 18 % de prestations d’invalidité pour cause de problèmes psychologiques, on en compte maintenant 40 %, voire 60 % pour certains métiers. Les troubles psychologiques sont aujourd’hui la principale cause des absences prolongées au travail dans les pays industrialisés. Ce problème serait une conséquence de l’accélération des mutations dans le domaine du travail : la globalisation des marchés, la compétitivité à outrance, le développement des technologies, et en bout de chaîne, la précarité de l’emploi.
Bien qu’il n’existe pas de statistiques précises sur le burn-out, l’état de stress quotidien plutôt élevé est une caractéristique très répandue chez les travailleurs, plus ou moins en fonction des domaines d’activité. L’absentéisme en est une manifestation patente, mais le présentéisme aussi : il s’agit du fait de ne plus être en capacité de travailler, mais d’être tout de même présent sur son lieu de travail. On est là, mais l’esprit est ailleurs (à cause de l’incapacité psychologique de travailler), et l’efficacité chute.
Quelles sont les causes du burn out ? En réalité, on ne le sait pas encore clairement. Le stress chronique est une caractéristique commune, la grande charge de travail en est une autre, mais il existe d’autres variables qui peuvent – ou non – se retrouver dans le burn-out : une certaine mise à l’écart des décisions (manque d’autonomie), le manque de reconnaissance de la part du supérieur hiérarchique (que ce soit en termes d’estime, de salaire, de respect, etc.), la faiblesse ou l’absence de soutien social (verticalement ou horizontalement), l’insuffisance de la communication de la part des décideurs, organisateurs, envers les travailleurs.
Et puis, à ces caractéristiques communes viennent s’ajouter les sensibilités personnelles. Certaines personnes supportent mieux le stress que d’autres, et on ne comprend pas très bien pourquoi. Les postures individuelles peuvent également participer, telles que le degré d’importance accordée au travail. Le perfectionnisme peut aussi y contribuer, mais globalement, les victimes souffrant du burn out ont rarement une très bonne estime de soi, et cela semble être un facteur aggravant. Enfin, bien entendu, on peut relever que certaines conditions de vie peuvent jouer en faveur du burn out : la solitude ou au contraire les trop lourdes charges familiales.
Bref, le burn-out est un phénomène multifactoriel qui le rend difficile à définir autrement que par un déséquilibre entre ce qui est demandé par le travail et ce que l’on est en mesure d’apporter (ces ressources personnelles étant très subjectives, parfois perçues, parfois réelles).Sur Paris les thérapeutes rencontre de nombreux patients souffrant de burn-out.
Revenons au stress, puisqu’il est un facteur commun à tous les cas de burn out. Qu’est-ce qui le provoque ? Une personne peut ressentir un grand stress lorsqu’elle doit faire face à une situation nouvelle ou bien à une situation imprévue, ou encore quand elle pense qu’elle manque de contrôle sur la situation, ou quand elle se sent menacée (dans le cas du travail, cela est fréquent quand un supérieur doute de la capacité d’un subalterne ou quand un travailleur est victime de harcèlement). L’environnement extérieur est également un facteur de stress notamment dans la capitale parisienne où rien n’est figé et en constante activité ce qui peut amener des situations stressantes. Tout ceci fragilise la santé mentale des travailleurs. Et si l’on en arrive au burn out, ce sont tous les domaines de la vie du travailleur qui sont impactés, et cela peut provoquer la dépression.
En effet, quand une personne vit dans l’anxiété permanente, elle peut manifester des troubles de l’alimentation, se réfugier dans la toxicomanie, ou même devenir suicidaire. Au Japon on a vu apparaître dans les années 60 le terme de karoshi pour désigner la mort par crise cardiaque suite à un épuisement au travail.
Le stress chronique peut également engendrer des problèmes plus insidieux, car moins visibles, ou visibles seulement sur le long terme : l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 se retrouvent souvent chez les personnes en souffrant. On essaie d’ailleurs actuellement de trouver des marqueurs biologiques du stress chronique qui permettraient d’agir avant que les problèmes de santé se manifestent. On cherche ainsi du côté des taux de cortisol, d’insuline, de protéine C-réactive, de cholestérol et des triglycérides, on se tourne aussi vers l’étude de la tension artérielle, du rapport tour de taille/tour de hanches, mais ces marqueurs sont malheureusement encore analysés de manière individuelle, alors qu’on pense que le stress entraînerait plutôt un dérèglement général subtil des systèmes physiologiques, en particulier du système hormonal, trop subtil pour alarmer assez tôt.
Car le stress parisien reste un phénomène physiologique qui induit des manifestations tout à fait normales, et même souhaitables s’il est ponctuel : le stress est bien ce qui a permis à l’humanité de survivre quand un danger arrivait. Qu’il faille fuir ou lutter, le corps devait réagir en augmentant son rythme cardiaque, en comprimant les vaisseaux sanguins afin de faire circuler le sang vers les muscles plus rapidement, en augmentant l’adrénaline.
Le stress, donc, est une bonne chose quand il prévient d’un danger. Mais le stress se transforme en un véritable poison lorsqu’il devient chronique parce que l’organisme est alors en permanence en état d’alerte, prêt à réagir. Quand l’adrénaline et le cortisol, les hormones du stress, sont produites en continu à haute dose, c’est tout le système qui se fatigue, s’épuise.
On ne sait pas encore à partir de quel moment le stress devient chronique ni pourquoi certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres, mais on sait toutefois comment agir pour le faire baisser en stabilisant la production des hormones de stress.
Comment un médecin peut-il diagnostiquer cela ? Ce phénomène n’étant pas reconnu comme maladie psychologique, le diagnostic et sa reconnaissance sont encore difficiles.
Les critères en effet sont particulièrement nombreux et imprécis, et la frontière entre burn out et dépression n’est pas clairement définie. L’épuisement n’est pas un état qui survient en une fois, il va au contraire s’installer très progressivement et l’on ne peut pas dire quand il a commencé. La personne a besoin de faire de plus en plus d’efforts pour accomplir son travail, sans toutefois être satisfaite du résultat. On entend alors parler de frustrations, de cynisme. La personne, souffrant de douleurs au dos, à la tête, ayant du mal à dormir, à se concentrer, se force cependant à travailler encore plus pallier à sa baisse d’efficacité et épuise ses ressources. Cette progression peut se faire sur plusieurs années, la personne épuisée étant bien souvent dans le déni de son état (reconnaître son état serait alors se mettre en situation d’échec).
On rappelle ici les symptômes du burn out : chute de la motivation pour le travail, forte émotivité (colères, pleurs, énervements, frustrations), cynisme, sentiment d’être incompétent, envie d’être seul, impression d’échec constant, manque de confiance en soi, anxiété, concentration difficile, mémoire défaillante, indécision, et dans les cas les plus graves, pensées suicidaires.
Il existe en plus des symptômes physiques tels une constante grande fatigue, parfois des douleurs (dos, muscles, migraines…), des troubles digestifs, des difficultés à s’endormir ou à rester endormi, des problèmes de peau, de poids (sur- ou sous-poids), des infections fréquentes dues à un système immunitaire affaibli.
Sommes-nous égaux devant les risques de burn out ? D’après les professionnels, personne n’en est à l’abri, hommes et femmes en sont touchés, et sans âge plus vulnérable qu’un autre. On n’a donc pas un terrain propice au burn-out, mais on fait face à des facteurs qui augmentent le risque selon sa personnalité. Ainsi, un manque d’estime de soi chez un travailleur, conjugué à un objectif non atteint, peut provoquer chez cette personne un sentiment d’échec personnel, qui, s’il se répète, conduit à un sentiment d’incompétence. Certaines personnes réagiront plus au stress que génèrent leurs difficultés à poser des limites en cas de surcharge de travail ; pour d’autres, ce seront les attentes élevées envers elles-mêmes, ou bien les responsabilités familiales trop lourdes, ou au contraire le travail en soi comme axe de vie. Le perfectionnisme, la conscience professionnelle élevée (donc la pression qu’on se met à soi-même), ou l’incapacité à déléguer certaines tâches sont tout autant de facteurs qui peuvent jouer en relation avec le caractère de chacun.
La première est bien évidemment celle qui porte sur le stress : à défaut de le prévenir, essayons au moins de le réduire avant qu’il ne soit trop important. Le soutien social est un élément indispensable dans ce contexte – pouvoir parler de ses difficultés et ne pas se sentir seul. Et puis il faudra également écouter les symptômes qu’envoie le corps, ne pas les négliger. Si le stress s’installe, il conviendra d’en rechercher les causes afin de les désamorcer, ou du moins d’en avoir conscience, ce qui peut soulager (sans toutefois guérir).
Sur le lieu de travail, on essaiera de discuter de l’organisation avec ses collègues et ses supérieurs, et des objectifs plus réalisables et plus gratifiants avec son employeur. Bien gérer son temps permet également de diminuer le stress, donc il est important de déterminer les priorités. Dire non s’impose aussi parfois, afin de soulager la lourdeur des tâches déjà à faire, ainsi que déléguer d’autres tâches.
Faire de vraies pauses est essentiel : le soir au dîner, décrocher complètement, profiter de sa famille ou son repos. Pendant la journée de travail, prendre 5 minutes de pause toutes les heures : faire des mouvements physiques, écouter de la musique, méditer… Décrocher aussi de la technologie (ne pas être disponible en permanence pour son travail) !
Enfin, on examinera de près son hygiène de vie. Le café, l’alcool, le sucre, les sodas sont autant d’excitants qui génèrent le stress. L’activité physique, à raison de 30 minutes par jour pendant 5 jours, permet de le diminuer. Le repos et le temps passé avec ceux que l’on aime ou à pratiquer ce que l’on aime sont également de bons moyens de réduire le stress, et même de le prévenir.
On le voit, la prévention du stress se passe autant sur le lieu de travail que dans l’environnement personnel. Mais en ce qui concerne le lieu de travail, elle inclut tout autant le travailleur individuellement que l’entreprise. L’employeur doit en effet participer à cette prévention du stress en acceptant une organisation du travail collaborative, et, dans le cas d’un burn out avéré, discuter des conditions de retour au travail de la personne concernée directement avec elle. A Paris les personnes sont de plus en plus victime de burn-out.
Les symptômes du burn out se traitent. L’arrêt du travail est bien souvent le premier traitement. Ce congé maladie n’a pas de durée déterminée et est souvent prescrit pour un laps de temps court, afin que la reprise du travail ne soit pas encore plus difficile. Le patient se repose ainsi puisqu’il est en état d’épuisement, mais cela n’est pas suffisant. C’est une manière de reposer le corps, toutefois il est indispensable en parallèle de reprendre le contrôle sur sa vie, et donc de procéder aux changements qui s’imposent. On parle ici de réaliser des modifications dans son milieu de travail, dans son mode de vie, et plus généralement dans la notion du sens du travail en soi : quelle place a-t-il dans sa vie, qu’en attend-on, quels sont ses objectifs de vie. Vouloir réduire le stress, c’est donc forcément s’imposer des changements.
Apporter des changements dans sa vie et dans sa vision de vie passe d’abord par la prise de conscience des causes de son état : pour quelles raisons en suis-je arrivé là ? Il convient alors de se poser les bonnes questions : quelles sont les sources de stress dans mon travail, pourquoi ces situations me stressent-elles, qu’est-ce qui m’a empêché jusque-là de changer ma situation (peurs, croyances…), qu’est-ce que je pourrais faire dans mon travail pour en réduire la charge de stress, quels changements pourrait y faire mon employeur, quelle place a mon travail dans ma vie, et est-ce que ce milieu de travail me convient ?
L hypnose est alors tout indiqués pour aider la personne victime du burn-out à ce stade-là, notamment avec la thérapie cognitivo-comportementale ou l’approche systémique qui prend en compte les relations avec l’entourage. Si le burn out touche plusieurs personnes dans une même entreprise ou un même milieu de travail, on demandera l’intervention d’un psychologue du travail, et un spécialiste en gestion des ressources humaines pourra alors proposer une nouvelle organisation du travail, plus équilibrée pour tout le monde.
Et puis, il arrive parfois que la seule solution soit de changer de travail ou même de réorienter sa carrière.
Enfin, concernant les traitements, les médicaments antidépresseurs peuvent apporter une certaine aide. Toutefois, ce ne sont pas ces médicaments qui remplaceront le vrai repos qui permet de recharger l’organisme en rééquilibrant le système hormonal. Il est donc impératif d’en discuter avec son médecin.
Quand bien même elles seraient difficiles à trouver et à mettre en place, le burn out a ses solutions, alors n’en restons pas ses victimes.
Je suis d’abord psychanalyste lacanien. Depuis 2004, j’ai décidé de me focaliser exclusivement sur les thérapies brèves d’hypnoses. Lorsque j’ai débuté, j’ai adhéré à l’ISH (Société Internationale d’Hypnose) où j’ai pu parfaire mon savoir-faire avec des stages, des formations et des ateliers centrés sur l’hypnose conversationnelle et l’énergétique. Cela fait maintenant plus de 20 ans que j’exerce ce métier. Je reçois des gens en consultation notamment pour le burn-out à Paris. Vous pouvez prendre rendez au 104 Rue Oberkampf à Paris 11 ou au 36 rue Boisnet à Angers.