L’hypnose est une méthode qui a fait ses preuves dans des cas très divers, incluant les pathologies auto-immunes. Ainsi, il est possible d’utiliser l’hypnose pour soulager la sclérodermie. Pascal Brouard, hypnothérapeute certifié depuis plus de 20 ans, reçoit sur rendez-vous dans son cabinet du 11e arrondissement à Paris.
Il y a peu de malades de sclérodermie en France, moins de 6000. Il se trouve que comme j’en ai soulagé beaucoup, je connais très bien cette maladie.
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La sclérodermie est une pathologie essentiellement caractérisée par le durcissement des tissus, surtout au niveau de la peau. Elle se manifeste également par des douleurs articulaires, des brûlures d’estomac et une grande sensibilité au froid. Le diagnostic médical nécessite des tests en laboratoire.
C’est une pathologie auto-immune, qui entraine donc une attaque des antigènes du corps par ses propres défenses naturelles. La cause demeure inconnue, mais le contact avec la silice constitue un facteur aggravant. Les femmes sont les plus touchées.
Une fois la sclérodermie diagnostiquée, il existe des traitements pour aider le sujet. Les professionnels médicaux peuvent prescrire des médicaments, la kinésithérapie ou une intervention chirurgicale.
Toutefois, il s’agit d’une maladie chronique incurable, qui dure toute la vie. Afin de soulager les symptômes, il est possible de recourir à l’hypnose pour la sclérodermie à Paris. Cette méthode permet de réduire la douleur et les gênes causées par la pathologie.
L’hypnose est un état de conscience modifié durant lequel il est possible de changer profondément la manière dont un individu perçoit les choses.
Lorsqu’un spécialiste intervient pour soulager un sujet, il va manipuler le symptôme et le recadrer, réduisant ainsi son emprise sur la souffrante. Celle-ci va sentir moins de douleur et verra son état s’améliorer au fil du temps. Ainsi, l’usage de l’hypnose pour la sclérodermie à Paris va servir à faire disparaitre les symptômes.
D’autre part, l’hypnothérapeute peut essayer d’identifier les éventuels blocages ou traumatismes à l’origine de la sclérodermie. En effet, dans certains cas, l’apparition d’une pathologie auto-immune est le résultat d’un rejet de soi ou d’un certain mal-être.
L’hypnose aidera le sujet à atteindre un meilleur état. Le nombre de séances nécessaires dépend de l’évolution de la situation.
Il existe différentes techniques d’hypnose, que chaque thérapeute va personnaliser selon son expérience et la situation du consultant. Néanmoins, on peut distinguer la méthode classique, basée sur la transe profonde, et la méthode conversationnelle ou ericksonienne, qui repose donc sur les échanges entre le thérapeute et le consultant. Cette dernière technique est particulièrement intéressante pour les personnes qui ont peur de tomber en transe profonde.
Je pratique l’hypnose conversationnelle pour la sclérodermie à Paris. Également énergéticien, je cumule ces deux disciplines pour obtenir des résultats plus tangibles. J’ai pu soulager de nombreuses personnes souffrant de maladie auto-immune, qui ont vu leurs symptômes disparaitre après deux ou trois séances.
Psychanalyste lacanien, je pratique l’hypnose depuis plus de 20 ans. Je me suis spécialisé dans les thérapies brèves depuis 2004, et propose mon aide pour divers cas : troubles alimentaires, surpoids, addiction au tabac, maladies chroniques, douleurs…
La Sclérodermie systémique à la loupe !
Etymologie et définition :
Sclérodermie vient du grec “sclero” qui se traduit par “dur / durcissement” et “derma” qui signifie “peau”. Ainsi en rapprochant ses deux mots : “peau” et “dur” on peut imaginer ce que représente cette maladie qui n’est pas que dermatologique. En effet, la sclérodermie systémique touche aussi parfois : les organes internes, la circulation sanguine, les poumons, le tube digestif, le coeur, les articulations et les reins.
Famille des maladies auto-immunes :
Elle fait partie de la même famille de pathologies que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde : les maladies auto-immunes. La sclérodermie systémique reste une maladie auto-immune rare où le système immunitaire s’attaque à son propre organisme engendrant ainsi des lésions. Le collagène est produit en trop grande quantité et va se déposer sur la peau, et/ou dans les autres organes provoquant ainsi un durcissement des tissus.
La sclérodermie a des points communs avec les autres pathologies auto-immunes comme par exemple le fait qu’elle touche en particulier les femmes adultes. Cette maladie peut se déclarer à n’importe quel âge même si c’est en général plutôt après 49 ans et avant 60 ans. En France on compte une moyenne d’un seul homme atteint pour 3 à 8 femmes malades ! En tout on compterait 8000 personnes atteintes par la sclérodermie systémique dans notre pays. C’est en Amérique du nord et en Australie que l’on rencontre le plus de cas et au contraire c’est en Asie, au Japon, qu’il y en a le moins.
Une autre similitude entre toutes ces maladies : elles provoquent toutes des symptômes divers et un éventail de problèmes de santé. Tous les individus affectés par la slérodermie ne réagissent pas de la même manière : certains éprouvent un inconfort éternel alors que pour d’autres leur vie sera en jeu car elle est dégénérative et peut donc être mortelle.
Causes de la sclérodermie systémique :
La sclérodermie systémique appartient à la famille des maladies auto-immunes. L’origine de ce problème d’auto-immunité est imputable à plusieurs facteurs qui pourraient être responsables seuls ou ensemble du déclenchement de la maladie : l’environnement et un terrain génétique favorable à cette famille de pathologies. Aujourd’hui on a quand même clairement identifié des coupables provoquant la sclérodermie systémique : la silice et des substances chimiques telles que les hydrocarbures, les solvants…
Cette maldie n’est pas contagieuse puisque l’on ne trouve pas d’agent infectueux à l’origine de cette maladie. Elle n’est pas une maladie génétique non plus. En revanche il peut y avoir des soupçons dans une même famille, où un malade a déjà la sléodermie systémique, qu’un autre membre de la famille en développe une également. En effet certains gènes peuvent prédisposer à développer une maladie auto-immune. En revanche il est extrêmement rare que cela se produise, les déterminants familiaux ne sont pas assez convaincants pour affirmer qu’il y a un “risque” de transmission à ses enfants.
Il n’est pas évident de déterminer s’il s’agit bien d’une sclérodermie au départ. Bien souvent on pense en premier lieu à une maladie de la même famille (les maladies auto-immunes) telles que le lupus ou l’arthrite rhumatoïde. Seul le médecin peut identifier la maladie en effectuant une analyse des symptômes, en évualuant les résultats de tests sanguins, de biopsie etc. En revanche une fois la sclérodermie reconnue, on peut grâce à l’analyse des anticorps savoir s’il s’agit d’un cas de sclérodermie localisée ou étendue.
Cette maladie est protéiforme, c’est à dire qu’elle prend diverses formes selon les patients atteints. Elle peut ne toucher que la peau : certaines parties ou être plus étendue. Comme son nom l’indique, la slérodermie systémique peut multiplier les atteintes et toucher tant la peau qu’un ou plusieurs organes : peau, poumon, cœur, rein, tube digestif et système musculo-tendineux, voire tous les organes. C’est une maladie fortement incapacitante qui peut être fatale.
Dans la plupart des cas cette maladie se traduit par :
Elle est “progressive”, elle évolue en général lentement mais dans 10% des cas elle finit en insuffisance respiratoire terminale. Dans un cas sur trois à même un cas sur deux elle engendre une maladie interstitielle pulmonaire. D’autres phénomènes peuvent survenir telle que des atteintes au niveau des reins (5%) et de l’hypertension artérielle pulmonaire (10%).
La majorité des complications sévères de la sclérodermie surviennent durant les cinq années initiales ou n’apparaissent jamais. Chez les patients ayant des complications graves de cette maladie, 5 ans après le diagnostic initial, les chances de survit est situé entre 80 et 85%.
Maladie de Raynaud
Le phénomène de Raynaud trouve sa cause dans une réaction au froid et/ou au stress émotionnel. Elle se manifeste par des crises qui durent de quelques minutes à quelques heures.
95% des personnes atteintes de la slérodermie systémique commencent par avoir la maladie de Raynaud souvent plusieurs années avant que les autres symptômes d’une sclérodermie systémique ne se manifestent.
Le phénomène de Raynaud est un trouble réversible de la circulation du sang localisé le plus souvent au niveau des doigts mais cette maladie peut parfois atteindre symétriquement les orteils, le nez et les oreilles. Le phénomène de Raynaud se traduit par des crises caractéristiques qui débutent par une coloration blanchâtre et une pâleur des doigts qui deviennent peu à peu bleutés et s’engourdissent. S’ensuit une douleur intense au même moment que les doigts se recolorent peu à peu en rouge. Cette maladie peut provoquer l’ischémie, c’est à dire un obscurcissement des tissus qui deviennent alors noirs violacés. Parfois un phénomène d’ulcération allant jusqu’à la gangrène atteint les doigts aux extrémités.
Altération de la peau :
La peau durcit et se déssèche à cause de son épaississement. Souvent les doigts sont atteints : bouffis, enflés, brillants, parfois scléreux, on appelle cela la sclérodactylie. Il y a deux types de sclérodermie systémique : soit elle se limite au visage et aux extrémités du corps et n’atteint pas les parties au dessus du coude et du genou ; soit la peau est affectée de manière diffuse et dans ce cas elle touche le tronc et la racine des membres.
Lorsqu’elle touche le visage, elle ne se limite pas à détériorer la peau mais elle atteint souvent la machoire et conduit à avoir des difficultés à ouvrir la bouche ce qui constitue une vraie contrainte pour se nourrir ou recourir à des soins dentaires.
Cette maladie déclenche également des phénomènes d’hyperpigmentation ou au contraire de dépigmentation de la peau. Parfois on observe également des télangiectasies (vaisseaux sanguins rouges violacés qui se dilatent) situés en général sur le visage et les lèvres, dans la bouche, les mains.
Au niveau de la digestion
Un des premiers symptômes, présent chez 75 à 90% des malades atteints de sclérodermie systémique, est le reflux gastro-oesophagien. Cela se traduit par des remontées du liquide gastrique jusque dans l’oesophage juste après avoir mangé. La personne atteinte éprouve des sensations douloureuses qui lui brûlent la gorge. Il s’agit d’une remontée acide de liquide gastrique dans l’oesophage qui survient après les repas et provoque une impression de brûlure jusqu’au milieu de la poitrine. D’autres gènes peuvent accompagner le reflux gastro-oesophagien : toux, éructation et /ou nausées. D’autres maladies peuvent survenir suite aux remontées de liquide gastrique acide : l’oesophagite (irritation de la muqueuse oesophagienne), parfois on observe même une sténose, c’est à dire un rétrécissement. De là découle souvent une dysphasie, dans ce cas les patients éprouvent des complications pour s’alimenter. C’est pourquoi il est impératif de surveiller de près la manière dont se nourrissent les patiens atteints de sclérodermie systémique qui peuvent souffrir de dénutrition.
Au niveau des muscles et des articulations
La sclérodermie systémique provoque régulièrement des myalgies (douleurs musculaires) ou des arthralgies (douleurs au niveau des articulations) ou/ et des douleurs au niveau des tendons. 15% des patients atteints de sclérodermie finissent par développer une polyarthrite et environ 5% une myopathie inflammatoire.
Près d’un quart des patients, 23% exactement, est atteint de calcinoses, c’est à dire la formation par l‘organisme de dépots de cristaux d’oxyde de calcium dans les tissu sous-cutanés, en général c’est la pulpe des doigts qui est touchée.
Au niveau des poumons
Les problèmes touchant aux poumons sont parmi les risques des plus sérieux de la slérodermie systémique. Les poumons peuvent être atteints d’une pneumopathie interstitielle diffuse. Cela se traduit par un durcissement du poumon qui engendre une obstruction et bloque ainsi le passage de l’oxygène entre les alvéoles et les vaisseaux sanguins. Les patients atteints sont essouflés lorsqu’ils font un effort et ont une toux sèche.
Une autre conséquence possible de la sclérodermie est l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). La paroi de l’artère qui va du coeur aux poumons devient plus épaisse ce qui conduit à toucher les fonctions du coeur.
Il est très important de surveiller de près les patients atteints de sclérodermie systémique au niveau des poumons avec des écographies cardiaques et des test respiratoires. En effet les problèmes respiratoires mettent longtemps avant d’être perçus par les patients atteints.
Atteinte au niveau du rein
Une des complications très graves de la sclérodermie est la “crise rénale sclérodermique”. La crise rénale sclérodermique se traduit par un mauvais fonctionnement du rein qui se produit subitement et peut conduire à une insuffisance cardiaque. Dans ce cas il faut épurer le sang du patient à l’aide d’appareils à la place des reins défectueux, on recourt à l’hémodyalise (ou rein artificiel). La vie quotidienne des patients est affectée par l’insuffisance rénale et le recours à l’Hémodialyse.
Au niveau cardiaque
En plus de l’insuffisance cardiaque il y a deux maladies qui apparaissent parfois : la myocardiopathie sclérodermique et la péricardite. La première, la myocardiopathie sclérodermique, qui se traduit par des essouflements, des oedèmes au niveau des jambes et des douleurs au thorax. La seconde, la péricardite se manifeste par des douleurs aigües dans la poitrine. Elle est dûe à une inflammation et un gonflement de la membrane recouvrant le cœur.
Il s’agit d’une maladie très envahissante pour le patient tant au niveau familial que professionnel ou même social. Tout d’abord physiquement, cette maladie paralyse les doigts et peut donc être fortement handicapante pour les professions manuelles ou les personnes travaillant dans le froid. Enfin la slérodermie systémique se voit et peut donc détériorer l’image, l’amour propre que le patient a de lui même.
La sclérodermie systémique peut engendrer des souffrances psychologiques intenses parfois. Le soutien psychologique est compris dans la prise en charge de cette maladie pusique c’est une maladie chronique. Il est très profitable pour soulager un peu la fatigue émotionnelle, alléger le poids lié aux conséquences de la maladie sur la vie quotidienne du patient. En effet il n’est pas rare que le patient tombe en dépression aussi à cause des nombreux examens médicaux et hospitalisations.
Malheureusement les traitements médicaux ne permettent pas de guérir mais seulement d’atténuer les symptômes de la sclérodermie systémique. On a souvent recours aux corticoïdes et également aux immunosuppresseurs qui provoquent des effets secondaires portant sur l’immunité du patient. En effet ce sont des médicaments qui diminuent l’immunité du patient, ce dernier est donc plus sensible aux microbes : virus, bactéries et champignons. Les autres conséquences fréquentes de la prise de corticoïdes est la prise de poids, on observe aussi des lésions cutanées, des œdèmes et le risque de devenir diabétique et d’avoir de l’ostéoporose.
En plus des traitements médicaux prescrits par son médecin, le patient peut-il limiter le développement de la maladie ?
Il est impératif que les patients atteints de sclérodermie systémique optent pour des comportements évitant l’aggravation des symptômes.
En premier lieu il est indispensable d’arrêter de fumer. Tout d’abord le tabac accélère le phénomène de Raynaud. En effet la nicotine provoque une baisse de la température corporelle et particulièrement celle de la peau. La nicotine engendre aussi un resserrement des vaissaux sanguins. Fumer favorise les reflux gastro-œsophagiens, accentue aussi la chance de développer une ulcération et une ischémie digitale.
Pour limiter le phénomène de Raynaud il est indispensable d’éviter certains médicaments tels que les bêtabloquants, les anti-migraineux et les collutoires. Il est indiqué de rester au chaud et de se couvrir les mains avec des gants s’il fait froid dehors.
La pratique d’une activité sportive régulière est également fortement conseillée pour améliorer la capacité respiratoire et la circulation sanguine, assouplir les articulations et la peau. Le stress est potentiellement facteur de risque car il peut déclencher une attaque, il faut donc parvenir à déstresser au maximum le patient.
Les douleurs chroniques peuvent être soulagées par des méthodes telles que les massages et la relaxation. Le recours aux conseils d’un kinésithérapeute est très utile également pour apprendre les gestes permettant d’éviter de forcer sur les articulations et les tendons.
En France a été crée en 1989 L’Association des Sclérodermiques de France (ASF) qui et a été qualifiée “d’utilité publique” en 2004. Au niveau européen la FESCA, fédération européenne des associations de personnes atteintes de sclérodermie systémique dont l’objectif est de soutenir les patients pour alléger leur souffrance. Le 29 juin est la date de la fête mondiale annuelle de la sclérodermie.
L’hypnose est une méthode qui a fait ses preuves dans des cas très divers, incluant les pathologies auto-immunes. Ainsi, il est possible d’utiliser l’hypnose pour soulager la sclérodermie. Pascal Brouard, hypnothérapeute certifié depuis plus de 20 ans, reçoit sur rendez-vous dans son cabinet du 11e arrondissement à Paris.
Il y a peu de malades de sclérodermie en France, moins de 6000. Il se trouve que comme j’en ai soulagé beaucoup, je connais très bien cette maladie.
La sclérodermie est une pathologie essentiellement caractérisée par le durcissement des tissus, surtout au niveau de la peau. Elle se manifeste également par des douleurs articulaires, des brûlures d’estomac et une grande sensibilité au froid. Le diagnostic médical nécessite des tests en laboratoire.
C’est une pathologie auto-immune, qui entraine donc une attaque des antigènes du corps par ses propres défenses naturelles. La cause demeure inconnue, mais le contact avec la silice constitue un facteur aggravant. Les femmes sont les plus touchées.
Une fois la sclérodermie diagnostiquée, il existe des traitements pour aider le sujet. Les professionnels médicaux peuvent prescrire des médicaments, la kinésithérapie ou une intervention chirurgicale.
Toutefois, il s’agit d’une maladie chronique incurable, qui dure toute la vie. Afin de soulager les symptômes, il est possible de recourir à l’hypnose pour la sclérodermie à Paris. Cette méthode permet de réduire la douleur et les gênes causées par la pathologie.
L’hypnose est un état de conscience modifié durant lequel il est possible de changer profondément la manière dont un individu perçoit les choses.
Lorsqu’un spécialiste intervient pour soulager un sujet, il va manipuler le symptôme et le recadrer, réduisant ainsi son emprise sur la souffrante. Celle-ci va sentir moins de douleur et verra son état s’améliorer au fil du temps. Ainsi, l’usage de l’hypnose pour la sclérodermie à Paris va servir à faire disparaitre les symptômes.
D’autre part, l’hypnothérapeute peut essayer d’identifier les éventuels blocages ou traumatismes à l’origine de la sclérodermie. En effet, dans certains cas, l’apparition d’une pathologie auto-immune est le résultat d’un rejet de soi ou d’un certain mal-être.
L’hypnose aidera le sujet à atteindre un meilleur état. Le nombre de séances nécessaires dépend de l’évolution de la situation.
Il existe différentes techniques d’hypnose, que chaque thérapeute va personnaliser selon son expérience et la situation du consultant. Néanmoins, on peut distinguer la méthode classique, basée sur la transe profonde, et la méthode conversationnelle ou ericksonienne, qui repose donc sur les échanges entre le thérapeute et le consultant. Cette dernière technique est particulièrement intéressante pour les personnes qui ont peur de tomber en transe profonde.
Je pratique l’hypnose conversationnelle pour la sclérodermie à Paris. Également énergéticien, je cumule ces deux disciplines pour obtenir des résultats plus tangibles. J’ai pu soulager de nombreuses personnes souffrant de maladie auto-immune, qui ont vu leurs symptômes disparaitre après deux ou trois séances.
Psychanalyste lacanien, je pratique l’hypnose depuis plus de 20 ans. Je me suis spécialisé dans les thérapies brèves depuis 2004, et propose mon aide pour divers cas : troubles alimentaires, surpoids, addiction au tabac, maladies chroniques, douleurs…
Etymologie et définition :
Sclérodermie vient du grec “sclero” qui se traduit par “dur / durcissement” et “derma” qui signifie “peau”. Ainsi en rapprochant ses deux mots : “peau” et “dur” on peut imaginer ce que représente cette maladie qui n’est pas que dermatologique. En effet, la sclérodermie systémique touche aussi parfois : les organes internes, la circulation sanguine, les poumons, le tube digestif, le coeur, les articulations et les reins.
Famille des maladies auto-immunes :
Elle fait partie de la même famille de pathologies que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde : les maladies auto-immunes. La sclérodermie systémique reste une maladie auto-immune rare où le système immunitaire s’attaque à son propre organisme engendrant ainsi des lésions. Le collagène est produit en trop grande quantité et va se déposer sur la peau, et/ou dans les autres organes provoquant ainsi un durcissement des tissus.
La sclérodermie a des points communs avec les autres pathologies auto-immunes comme par exemple le fait qu’elle touche en particulier les femmes adultes. Cette maladie peut se déclarer à n’importe quel âge même si c’est en général plutôt après 49 ans et avant 60 ans. En France on compte une moyenne d’un seul homme atteint pour 3 à 8 femmes malades ! En tout on compterait 8000 personnes atteintes par la sclérodermie systémique dans notre pays. C’est en Amérique du nord et en Australie que l’on rencontre le plus de cas et au contraire c’est en Asie, au Japon, qu’il y en a le moins.
Une autre similitude entre toutes ces maladies : elles provoquent toutes des symptômes divers et un éventail de problèmes de santé. Tous les individus affectés par la slérodermie ne réagissent pas de la même manière : certains éprouvent un inconfort éternel alors que pour d’autres leur vie sera en jeu car elle est dégénérative et peut donc être mortelle.
La sclérodermie systémique appartient à la famille des maladies auto-immunes. L’origine de ce problème d’auto-immunité est imputable à plusieurs facteurs qui pourraient être responsables seuls ou ensemble du déclenchement de la maladie : l’environnement et un terrain génétique favorable à cette famille de pathologies. Aujourd’hui on a quand même clairement identifié des coupables provoquant la sclérodermie systémique : la silice et des substances chimiques telles que les hydrocarbures, les solvants…
Cette maldie n’est pas contagieuse puisque l’on ne trouve pas d’agent infectueux à l’origine de cette maladie. Elle n’est pas une maladie génétique non plus. En revanche il peut y avoir des soupçons dans une même famille, où un malade a déjà la sléodermie systémique, qu’un autre membre de la famille en développe une également. En effet certains gènes peuvent prédisposer à développer une maladie auto-immune. En revanche il est extrêmement rare que cela se produise, les déterminants familiaux ne sont pas assez convaincants pour affirmer qu’il y a un “risque” de transmission à ses enfants.
Il n’est pas évident de déterminer s’il s’agit bien d’une sclérodermie au départ. Bien souvent on pense en premier lieu à une maladie de la même famille (les maladies auto-immunes) telles que le lupus ou l’arthrite rhumatoïde. Seul le médecin peut identifier la maladie en effectuant une analyse des symptômes, en évualuant les résultats de tests sanguins, de biopsie etc. En revanche une fois la sclérodermie reconnue, on peut grâce à l’analyse des anticorps savoir s’il s’agit d’un cas de sclérodermie localisée ou étendue.
Cette maladie est protéiforme, c’est à dire qu’elle prend diverses formes selon les patients atteints. Elle peut ne toucher que la peau : certaines parties ou être plus étendue. Comme son nom l’indique, la slérodermie systémique peut multiplier les atteintes et toucher tant la peau qu’un ou plusieurs organes : peau, poumon, cœur, rein, tube digestif et système musculo-tendineux, voire tous les organes. C’est une maladie fortement incapacitante qui peut être fatale.
Elle est “progressive”, elle évolue en général lentement mais dans 10% des cas elle finit en insuffisance respiratoire terminale. Dans un cas sur trois à même un cas sur deux elle engendre une maladie interstitielle pulmonaire. D’autres phénomènes peuvent survenir telle que des atteintes au niveau des reins (5%) et de l’hypertension artérielle pulmonaire (10%).
La majorité des complications sévères de la sclérodermie surviennent durant les cinq années initiales ou n’apparaissent jamais. Chez les patients ayant des complications graves de cette maladie, 5 ans après le diagnostic initial, les chances de survit est situé entre 80 et 85%.
Le phénomène de Raynaud trouve sa cause dans une réaction au froid et/ou au stress émotionnel. Elle se manifeste par des crises qui durent de quelques minutes à quelques heures.
95% des personnes atteintes de la slérodermie systémique commencent par avoir la maladie de Raynaud souvent plusieurs années avant que les autres symptômes d’une sclérodermie systémique ne se manifestent.
Le phénomène de Raynaud est un trouble réversible de la circulation du sang localisé le plus souvent au niveau des doigts mais cette maladie peut parfois atteindre symétriquement les orteils, le nez et les oreilles. Le phénomène de Raynaud se traduit par des crises caractéristiques qui débutent par une coloration blanchâtre et une pâleur des doigts qui deviennent peu à peu bleutés et s’engourdissent. S’ensuit une douleur intense au même moment que les doigts se recolorent peu à peu en rouge. Cette maladie peut provoquer l’ischémie, c’est à dire un obscurcissement des tissus qui deviennent alors noirs violacés. Parfois un phénomène d’ulcération allant jusqu’à la gangrène atteint les doigts aux extrémités.
Altération de la peau :
La peau durcit et se déssèche à cause de son épaississement. Souvent les doigts sont atteints : bouffis, enflés, brillants, parfois scléreux, on appelle cela la sclérodactylie. Il y a deux types de sclérodermie systémique : soit elle se limite au visage et aux extrémités du corps et n’atteint pas les parties au dessus du coude et du genou ; soit la peau est affectée de manière diffuse et dans ce cas elle touche le tronc et la racine des membres.
Lorsqu’elle touche le visage, elle ne se limite pas à détériorer la peau mais elle atteint souvent la machoire et conduit à avoir des difficultés à ouvrir la bouche ce qui constitue une vraie contrainte pour se nourrir ou recourir à des soins dentaires.
Cette maladie déclenche également des phénomènes d’hyperpigmentation ou au contraire de dépigmentation de la peau. Parfois on observe également des télangiectasies (vaisseaux sanguins rouges violacés qui se dilatent) situés en général sur le visage et les lèvres, dans la bouche, les mains.
Un des premiers symptômes, présent chez 75 à 90% des malades atteints de sclérodermie systémique, est le reflux gastro-oesophagien. Cela se traduit par des remontées du liquide gastrique jusque dans l’oesophage juste après avoir mangé. La personne atteinte éprouve des sensations douloureuses qui lui brûlent la gorge. Il s’agit d’une remontée acide de liquide gastrique dans l’oesophage qui survient après les repas et provoque une impression de brûlure jusqu’au milieu de la poitrine. D’autres gènes peuvent accompagner le reflux gastro-oesophagien : toux, éructation et /ou nausées. D’autres maladies peuvent survenir suite aux remontées de liquide gastrique acide : l’oesophagite (irritation de la muqueuse oesophagienne), parfois on observe même une sténose, c’est à dire un rétrécissement. De là découle souvent une dysphasie, dans ce cas les patients éprouvent des complications pour s’alimenter. C’est pourquoi il est impératif de surveiller de près la manière dont se nourrissent les patiens atteints de sclérodermie systémique qui peuvent souffrir de dénutrition.
La sclérodermie systémique provoque régulièrement des myalgies (douleurs musculaires) ou des arthralgies (douleurs au niveau des articulations) ou/ et des douleurs au niveau des tendons. 15% des patients atteints de sclérodermie finissent par développer une polyarthrite et environ 5% une myopathie inflammatoire.
Près d’un quart des patients, 23% exactement, est atteint de calcinoses, c’est à dire la formation par l‘organisme de dépots de cristaux d’oxyde de calcium dans les tissu sous-cutanés, en général c’est la pulpe des doigts qui est touchée.
Les problèmes touchant aux poumons sont parmi les risques des plus sérieux de la slérodermie systémique. Les poumons peuvent être atteints d’une pneumopathie interstitielle diffuse. Cela se traduit par un durcissement du poumon qui engendre une obstruction et bloque ainsi le passage de l’oxygène entre les alvéoles et les vaisseaux sanguins. Les patients atteints sont essouflés lorsqu’ils font un effort et ont une toux sèche.
Une autre conséquence possible de la sclérodermie est l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). La paroi de l’artère qui va du coeur aux poumons devient plus épaisse ce qui conduit à toucher les fonctions du coeur.
Il est très important de surveiller de près les patients atteints de sclérodermie systémique au niveau des poumons avec des écographies cardiaques et des test respiratoires. En effet les problèmes respiratoires mettent longtemps avant d’être perçus par les patients atteints.
Une des complications très graves de la sclérodermie est la “crise rénale sclérodermique”. La crise rénale sclérodermique se traduit par un mauvais fonctionnement du rein qui se produit subitement et peut conduire à une insuffisance cardiaque. Dans ce cas il faut épurer le sang du patient à l’aide d’appareils à la place des reins défectueux, on recourt à l’hémodyalise (ou rein artificiel). La vie quotidienne des patients est affectée par l’insuffisance rénale et le recours à l’Hémodialyse.
En plus de l’insuffisance cardiaque il y a deux maladies qui apparaissent parfois : la myocardiopathie sclérodermique et la péricardite. La première, la myocardiopathie sclérodermique, qui se traduit par des essouflements, des oedèmes au niveau des jambes et des douleurs au thorax. La seconde, la péricardite se manifeste par des douleurs aigües dans la poitrine. Elle est dûe à une inflammation et un gonflement de la membrane recouvrant le cœur.
Il s’agit d’une maladie très envahissante pour le patient tant au niveau familial que professionnel ou même social. Tout d’abord physiquement, cette maladie paralyse les doigts et peut donc être fortement handicapante pour les professions manuelles ou les personnes travaillant dans le froid. Enfin la slérodermie systémique se voit et peut donc détériorer l’image, l’amour propre que le patient a de lui même.
La sclérodermie systémique peut engendrer des souffrances psychologiques intenses parfois. Le soutien psychologique est compris dans la prise en charge de cette maladie pusique c’est une maladie chronique. Il est très profitable pour soulager un peu la fatigue émotionnelle, alléger le poids lié aux conséquences de la maladie sur la vie quotidienne du patient. En effet il n’est pas rare que le patient tombe en dépression aussi à cause des nombreux examens médicaux et hospitalisations.
Malheureusement les traitements médicaux ne permettent pas de guérir mais seulement d’atténuer les symptômes de la sclérodermie systémique. On a souvent recours aux corticoïdes et également aux immunosuppresseurs qui provoquent des effets secondaires portant sur l’immunité du patient. En effet ce sont des médicaments qui diminuent l’immunité du patient, ce dernier est donc plus sensible aux microbes : virus, bactéries et champignons. Les autres conséquences fréquentes de la prise de corticoïdes est la prise de poids, on observe aussi des lésions cutanées, des œdèmes et le risque de devenir diabétique et d’avoir de l’ostéoporose.
En plus des traitements médicaux prescrits par son médecin, le patient peut-il limiter le développement de la maladie ?
Il est impératif que les patients atteints de sclérodermie systémique optent pour des comportements évitant l’aggravation des symptômes.
En premier lieu il est indispensable d’arrêter de fumer. Tout d’abord le tabac accélère le phénomène de Raynaud. En effet la nicotine provoque une baisse de la température corporelle et particulièrement celle de la peau. La nicotine engendre aussi un resserrement des vaissaux sanguins. Fumer favorise les reflux gastro-œsophagiens, accentue aussi la chance de développer une ulcération et une ischémie digitale.
Pour limiter le phénomène de Raynaud il est indispensable d’éviter certains médicaments tels que les bêtabloquants, les anti-migraineux et les collutoires. Il est indiqué de rester au chaud et de se couvrir les mains avec des gants s’il fait froid dehors.
La pratique d’une activité sportive régulière est également fortement conseillée pour améliorer la capacité respiratoire et la circulation sanguine, assouplir les articulations et la peau. Le stress est potentiellement facteur de risque car il peut déclencher une attaque, il faut donc parvenir à déstresser au maximum le patient.
Les douleurs chroniques peuvent être soulagées par des méthodes telles que les massages et la relaxation. Le recours aux conseils d’un kinésithérapeute est très utile également pour apprendre les gestes permettant d’éviter de forcer sur les articulations et les tendons.
En France a été crée en 1989 L’Association des Sclérodermiques de France (ASF) qui et a été qualifiée “d’utilité publique” en 2004. Au niveau européen la FESCA, fédération européenne des associations de personnes atteintes de sclérodermie systémique dont l’objectif est de soutenir les patients pour alléger leur souffrance. Le 29 juin est la date de la fête mondiale annuelle de la sclérodermie.