Peu de gens savent que le stress post-traumatique ne survient pas nécessairement juste après le traumatisme. Il peut apparaître des semaines, des mois, voir des années après un accident, un viol, ou tout autre violence dont vous auriez pu être victime.
Lors d’une agression, l’esprit va en quelques sortes avoir le « réflexe » de se détacher de ses sensations. C’est un mécanisme naturel que nous utilisons quotidiennement sans y faire attention. Le chirurgien par exemple, lorsqu’il opère, ne peut pas se montrer aussi emphatique que lorsqu’il est en famille ou avec des amis par exemple. Alors son esprit va naturellement le dissocier de certaines émotions et au contraire l’aider à se focaliser sur certaines autres sensations afin qu’il puisse être plus précis que dans son état normal.
Lors d’une agression violente ou lorsqu’on est victime d’une catastrophe, le choc est si fort pour l’esprit que cette dissociation peut prendre la forme d’une cassure. Le cerveau n’arrive tout simplement plus à se reconnecter correctement. Les personnes qui souffrent de stress post-traumatique peuvent ressentir une sensation d’oppression. Souvent, la personne a l’impression de revivre l’évènement par flashs ou sous forme de terreur nocturne pendant son sommeil.
Les effets sur le moral et la santé peuvent être sérieux : certaines victimes entrent en dépression ou éprouvent des difficultés à entretenir des rapports normaux avec leur entourage. Ils ont parfois l’impression que rien ne pourra mettre fin à leur cauchemars.
L’histoire de l’utilisation de l’hypnose dans le traitement du stress traumatique n’est pas nouvelle. Dès les années 1790, les frères Puységur, qui avaient été formés par Franz Anton Mesmer à ses techniques de magnétisme hypnotique, cherchèrent à l’appliquer sur des soldats choqués par la guerre. Un siècle plus tard, Bernheim et Charcot étudiaient sous hypnose des militaires traumatisés.
Pendant la seconde guerre mondiale, un psychiatre du nom de Kaufman utilisa l’hypnose pour faire retrouver la mémoire à un soldat devenu amnésique après avoir survécu à un bombardement.
C’est suite à la Guerre du Vietnam et au retour des vétérans traumatisés que de nouvelles techniques virent le jour aux États-Unis. Ces techniques se sont progressivement perfectionnées grâce aux apports de l’hypnose, de l’EMDR ou des progrès des neurosciences. Aujourd’hui, elles sont particulièrement efficaces.
Pour connaître la démarche la plus efficace en cas de stress post-traumatique, je suis allé étudier auprès de psychiatres militaires les techniques qu’ils employaient tous les jours pour réparer les soldats qui rentraient choqués de mission.
Je m’appelle Pascal Brouard, je suis hypnothérapeute depuis 1996. J’ai également exercé la psychanalyse. La psyché humaine est quelque chose qui m’a toujours fasciné. Au fil de mes expériences, de mes lectures et de mes formations, j’ai acquis la conviction que l’hypnose permettait d’ouvrir des portes vers des capacités encore insoupçonnées de régénération. J’ai développé une méthode particulière d’hypnose qui m’a permis de soulager un grand nombre de personnes, je vous invite à regarder les différents témoignages vidéos sur ma page afin de voir les champs d’application où elle a pu apporter un mieux-être.
Lorsque quelqu’un vient me voir pour du stress post-traumatique, je considère que mon travail est de vous réassocier. L’hypnose est la voie royale pour cela puisqu’elle repose sur le principe de dissociation. Les techniques de dissociation et de réassociation sont donc bien connues.
Les techniques que j’ai pu apprendre auprès des psychiatres militaires qui m’ont formés, si la séance fonctionne, sont efficaces et spectaculaire dès la première séance.
Une adolescente mineure est ainsi venue me voir avec sa mère (lorsque la personne qui vient me voir est mineure, il faut qu’un adulte soit présent, je travaille toujours comme cela) suite à un viol particulièrement violent où la jeune femme avait été défigurée. Vous pourrez découvrir ici le témoignage de sa mère, quelques mois plus tard, qui parle des changements survenus suite à l’unique séance suivie par sa fille.